mercredi 5 novembre 2025

La Vie Post-Marner, à Toronto

Les plus cruels, samedi soir, en regardant la finale des championnats du monde de baseball, disaient, "bien entendu ! c'était Toronto dans un match #7 ! c'est inscrit dans leurs gênes sportives. Ne pourront jamais gagner ce match!".

tough...

Après avoir commencé la saison de manière fort inégale, avec une fiche de 3-4-1 en 8 matchs, les Maple Leafs de Toronto ont ensuite été 4-1 dans leurs 5 matchs suivants. Et 6-3-1 dans leurs 10 derniers matchs. Et bien que lors du dernier match, après avoir tiré de l'arrière 0-3 contre les surprenants Penguins qui ont tout à prouver cette saison, et le font jusqu'à maintenant, les Leafs ont marqué 4 buts sans ripostes, Tous en 3e période. Capitaine Auston, Nylander 2 fois. Et Bobby McMann avec moins de 7 minutes à jouer. 

Remonter une avance qui semblait confortable, c'est généralement les Leafs qui en sont les victimes. Traditionnellement. Cette fois, lundi, on avait des raisons d'être satisfaits d'avoir gagné à Toronto. Mais l'entraineur Craig Berube ne dérougissait pas. Il y avait bien eu 40 minutes de misère impossible à effacer de sa mémoire. Berube a du réunir Matthews, Nylander et Knies sur la même ligne, et non seulement en avantage numérique, pour que le club arrache le 2 pts aux Penguins, qu'on ne voit pas faire les séries cette saison, mais qui sont 6e de la Ligue au classement général, à 1 pt de l'Avalanche au premier rang, au moment d'écrire ceci. 

Toronto apprend peu à peu à composer avec la vie après Mitch Marner. C'est un compteur de plus de 100 points qu'on a envoyé à Vegas. Et qu'on a remplacé par un marqueur de quelques 40 pts. C'est pas juste de demander à Nicolas Roy de faire plus que 50 pts cette saison. Il ne l'a jamais fait. Même dans le club qui a gagné la Coupe Stanley. Elle est là, la vraie valeur de Roy. Un gagnant dans une culture qu'on ne veut plus perdante. La blessure de Steven Lorentz, un autre gagnant de la Coupe, en Floride, a permis à Sammy Blais de prendre sa place, et en 3 matchs, il a 1 but et 1 mention d'aide. Blais a aussi sa bague de la Coupe Stanley. Le presque joueur du Canadien a été gagnant de la Coupe sous la direction de Berube, à St-Louis. Donc avec Olivar Ekkman-Larrson, Anthony Stolarz (tous deux Panthers) et l'entraineur Craig Berube (avec les Blues), ça fait quand même 5 joueurs qui ont une bague de la Coupe Stanley et un entraineur. 

Ça change du rappel de l'élimination en première ronde pour Toronto. Oui, ils ont gagné respectivement à St-Louis, St-Louis, Floride, Floride, Floride et Vegas, mais ça amène autre chose au vestiaire. Et bien qu'on a décapitainisé John Tavares, c'est probablement leur meilleur joueur depuis le début de la saison. Parce qu'on s'attend qu'à 34 ans, il ne soit plus aussi imposant offensivement. Et pourtant, il a 16 points dans les 13 matchs du club. Se comporte encore comme un vrai capitaine et marque les buts importants en plus d'occuper la pointe sur l'avantage numérique. Au second rang des marqueurs du club derrière William Nylander, le vrai MVP du club avec ses 18 pts en 10 matchs et sa constance depuis 5 ans, Tavares est indispensable au succès du club en ce moment. 

On est pas inquiets à Toronto, on se dit qu'on fera les séries. On est 3e dans le division derrière Montréal. Mais on a pris le temps de paniquer un peu secrètement. Parce que si on louche vers la conférence de l'Ouest, on voit Vegas qui est aussi 3e de sa division. Et donc le second marqueur, derrière Jack Eichel, la première étoile du mois dans la LNH, Mitch Marner s'y trouve avec 14 pts en 11 matchs. Vegas n'a joué que 11 matchs au moment d'écrire ceci alors que la plupart des clubs de la LNH en ont tous 12-13 ou 14. 

À Vegas, on ne s'inquiètera pas de ne pas faire les séries non plus cette saison. On sait qu'on les fera. Et Marner pourrait peut-être enfin trouver son mojo en séries. Loin des multiples journalistes de Toronto, qui sont toujours, comme à Montréal, autant d'entraineur en herbes qui se la jouent expert connaisseur.

Qu'ils sont aussi. Certain(e)s. Mais moins à TVA Sports. 

On s'est gardé de plaindre l'absence de Marner dans les médias de Toronto. On ne veut pas vivre dans le regret avant l'heure où mettre l'accent sur un échange qui ferait peut-être mal paraitre le directeur gérant Brad Treliving. Mais on serait menteur de dire qu'on y a pas pensé quand on platement perdu 6-3 contre Colombus qu'on aurait dû battre ou 5-3 contre Buffalo qu'on aurait aussi dû battre. 

La saison étant si jeune, à son 8e de son achèvement. Il serait encore très tôt pour juger de la saison de quiconque. Individuelle ou collective.

Paniquer maintenant, serait peu avisé.

Et reste toujours terrible conseillère.  

Mais ça n'arrive jamais à Toronto.

Jamais avant les séries...

Vue du futur: les meilleures recrues de la LNH en ce moment: le défenseur du Wild Zeev Buium, le Red Wing Emmitt Finnie et le Blues Jimmy Snuggerud ont 8 pts, Matthew Shaeffer des Islanders en a 11. Ivan Demidov, 12. Nice.   

mercredi 29 octobre 2025

1700 points dans la LNH

Lundi dernier, après 39 secondes en 2e période, Sidney Crosby prend la rondelle derrière le but des Blues de St-Louis, la passe à Erik Karlsson plus haut qui la redirige aussitôt en direction de Bryan Rust qui ne fait que dévier vers le fond du filet, pour mettre le pointage à 4-2, Penguins. C'était le 3e de la saison de Rust et sera au final le but gagnant dans une victoire de 6-3 où Crosby allait aussi marquer le 5e but du match. Son 7e but, à Crosby. 

Mais aussi son 1701e point. Cette passe en début de 2e période en faisait le 9e joueur de l'histoire de la LNH seulement à atteindre le cap des 1700 pts. Un rare exploit qui en fait le seul joueur contemporain à s'en approcher. Enfin, ce n'est pas complètement vrai, encore 70 points pour Alexander Ovechkin et il atteint aussi les 1700 pts, dès cette année. Mais après eux, Evgeny Malkin est à 1300 quelque chose. Il ne devrait pas faire 300 pts sur les années qui lui reste, selon moi. Mais on ne sait jamais...

Ils ne sont que 9 à l'avoir fait. Et seulement 2 autres avec la même équipe. Ce plateau a été atteint à domicile, Pittsburgh, où Ron Françis a aussi joué, gagné 2 Coupes Stanley, et qui occupe le 5e rang de tous les temps dans al même catégorie. Françis lui a rappelé amicalement qu'à 38 ans, si il veut lever le pied et ralentir, il en a encore le droit. Les 2 devants lui sont les 2 seuls autres joueurs qui, comme lui, auront accompli l'exploit avec le même club.  

Celui qu'il devancera cette saison aussi, avec 22 autres points, à moins d'une blessure hyper contraignante, c'est son mentor, celui qui l'avait repêché, et logé nourri dès sa première saison dans la LNH, le grand Mario Lemieux.

Mario le Magnifique en a 7 devant lui parce qu'il a réussi l'exploit en jouant moins de 1000 matchs. 915 exactement. C'est tout simplement extraordinaire de sa part. Il ne faut jamais oublier que ses problèmes de dos l'ont empêché de jouer longtemps. Le contraire d'Ovechkin qui n'a pas manqué beaucoup de matchs dans son illustre carrière. Sid a réussi ceci en 1362 matchs. Après Lemieux, et Marcel Dionne, c'est le plus rapide de la LNH à atteindre ce chiffre de 1700 pts. Dépassant Joe Sakic l'an dernier, qui occupe le 10e rang des meilleurs pointeur de tous les temps (mais Ovy le dépasse probablement cette saison) Le grand Mario a joué 17 saisons dans la LNH, entre 1984 et 2006, ne jouant jamais une seule saison complète. Sa dernière restant encore fameuse avec 22 pts en 26 matchs. 

Steve Yzerman, actuel directeur gérant des Red Wings de Detroit, choisi derrière Brian Lawton (ouch!), Sylvain Turgeon et Pat Lafontaine, en 1983, par Detroit, n'a pas gagné le trophée de la recrue de l'année en 1985, malgré ses brillants 87 points, car justement, Mario Lemieux raflait ce premier trophée dans la LNH la même année, avec 100 points tout juste. À 19 ans. Yzerman sera tout de même brillant avec Detroit étant un exemple parfait (comme Joe Sakic) de joueur arrivant dans un club moribond, et peu à peu joueur autour duquel on bâtit un fameux club qui deviendra dynastie pendant quelques 10 ans. Jeune capitaine, il soulèvera les 3 Coupes Stanley remportées par Detroit entre 1997 et 2002. Et marquera un héroïque but mémorable pour éliminer St-Louis en séries, un but qui a marqué les esprits collectifs tellement le lancer était parfait. Yzerman a joué 1514 matchs cn Red Wings, son # 19, porté en hommage à son joueur préféré qui avait été Bryan Trottier, a été retiré car il a marqué son époque. Et même son après-carrière est marquée de succès puisque les Lightning de Julien Brisebois doit beaucoup à ce qu'Yzerman avait bâti là-bas, à la même position que Birsebois. Steevie Y a terminé sa carrière avec 1755 pts.

Marcel Dionne est le meilleur joueur de la Ligue Nationale à ne jamais avoir signé son nom sur la Coupe Stanley. Ni même joué en finale. Repêché par Détroit, 2e choix de la LNH en 1971 derrière Guy Lafleur, Il jouera ses 4 premières saisons dans la LNH comme Red Wings, Marquant 40 buts ou plus 2 fois. Sa dernière saison comme Red Wings, il connait même une saison de 47 buts et 121 points, terminant au 3 rang des marqueurs derrière Bobby Orr et Phil Esposito. Il a gagné le trophée Lady Bing, remis au joueur le plus gentilhomme en 1975, ce qu'il refera en 1977. Mais il est agent libre à l'été 1975. Après une saison de 121 pts. Les Kings lui offre un pont en or et Marcel quitte pour la Californie. Il sera extraordiaire avec les Kings. Faisant de Charlie Simmer et Dave Taylor des marqueurs de 50 buts. Pour les 12 saisons suivantes, il est tout simplement le coeur des Kings de Los Angeles. Celui qui patrouille "la triple couronne" avec Simmer & Taylor, totalisant 100 points ou plus 7 fois, connait 6 saisons de 50 buts ou plus, gagnant le trophée Lester B.Pearson 2 fois, et le Art Ross, remis au meilleur marqueur de la LNH, en 1980. Il évoluera aussi avec les Rangers de New York, les 3 dernières années de sa carrière. Il a totalisé 1771 pts en 1338 matchs dans la LNH.


Ron Françis, comme mentionné plus haut, occupe le 5e rang des meilleurs pointeurs de l'histoire de la LNH. Il est repêché 4e du repêchage de 1981, derrière Dale Hawerchuk, Doug Smith et Bobby Carpenter, par les défunts Whalers d'Hartford, qui ont eu une renaissance la semaine dernière, et y jouera ses 9 premières saisons et 67 matchs, avant d'être impliqué dans un des échanges les plus payants pour l'histoire des Penguins qui obtiendront Ron, mais aussi Grant Jennings et Ulf Samuelsson en retour de John Cullen, Jeff Parker et Zarley Zalapski. Françis avait eu 2 saisons de 90 pts et plus et une autre de 101 avec Hartford. En était l'illustre capitaine. Je l'ai adoré. Il portait aussi mon # préféré, et j'admirais son attitude. Il gagne aussitôt 2 Coupes Stanley avec Mario Lemieux et compagnie. Jouant un rôle capital lui aussi comme 2e centre de luxe. Il y connaitra deux saisons de 100 pts, ou plus (100 et 119) et 2 autres de 90 et plus. Il retournera dans l,ancienne organisation des Whalers, devenu la Caroline, y jouant 6 saisons avant de la terminer avec 12 matchs, comme Maple Leafs. En 1731 matchs, il a totalisé 1798 pts. 

Gordie Howe n'a plus besoin de présentation. Mr Hockey a joué 1767 matchs dans la LNH, plus encore si on compte ceux de l'AMH, mais dans la LNH. il a totalisé 1850 pts avec les Red Wings (25 ans) et une dernière saison complète avec les Whalers d'Hartford à leur entrée dans la LNH en 1979-1980. 

Mark Messier a définitivement été un de mes joueurs préférés à vie. J'ai toujours visé porter le #10, dont j'ai toujours aimé les formes rectiligne et ronde côte à côte (oui c'est purement esthétique), mais le plus près aura été le #11, au moins 2 fois, quand j'étais joueur. Et quand j'étais joueur, j'étais aussi plus du style de Messier comme joueur. Habile du patin et des mains, bon passeur, capable d'être dangereux en désavantage numérique comme en avantage numérique. Messier a été le premier Oiler a gagner le trophée Conn Smythe lors de leur première Coupe Stanley. Préféré à Gretzky, c'est pas rien. Messier en gagnera d'ailleurs 2 de plus que Wayne, en 1990 et capitaine flamboyant des Rangers de New York en 1994. Il connaitra des saisons de plus de 100 pts 6 fois entre 1979 et 2004. Marquera 50 buts dans la magique saison des Oilers en 1981-1982.  Totalisera 1887 pts en 1756 matchs, avec les Oilers, les Canucks et les Rangers.

Jaromir Jagr est né 5 jours après moi. Mais joue encore, à 53 ans, dans son pays d'origine. Qui était la Tchcoslovaquie quand il est né mais qui est devenu la République Tchèque. Jaromir a joué 1733 matchs pour les Penguins, les Capitals, les Rangers, les Flyers, les Stars, les Bruins, les Devils, le Panthers et les Flames. a totalisé sur 24 ans, 1921 pts. Maintenant donc un moyenne de 1.1. pts par match.

Finalement qui pensez vous est premier ? Ben oui, bien entendu, celui qui a marqué 92 buts en 1981-1982, et fait plus de 200 pts (215 le record) 4 fois et une fois 196. Le tombé en disgrâce Wayne Gretzky qui est devenue une honte sociale en raison de son apparente insouciance à apparaitre dans l'entourage de l'immonde Donald Trump. Mais comme Carey Price, dis-moi qui tu maries....ce qui n'excuse rien, et n'est pas complètement juste, mesdames sont peut-être cruches, mais les gars devraient...enfin... disons que Wayne a perdu l'estime de l'après-carrière de millions de Canadiens (et de probables Étatsuniens). Reste qu'en son temps, il était sur glace extraordinaire. En 1487 matchs, il trône au sommet avec 2857 pts. 

I'm coming...
Oui, 936 points de plus que Jaromir qui a joué 3 ans de plus que Wayne.

Bravo Sid, qui se dit honoré de trouver son nom parmi les gens qui l'ont fait rêver, enfant. 

En toute candeur.

Il ne pouvait pas imaginer que ça arriverait un jour de s'en approcher. 

mercredi 22 octobre 2025

Contre-Modèles de la LNH

Je dis souvent qu'un club est souvent à l'image de son capitaine. 

Je ne suis donc pas surpris du début de saison instable des Sénateurs d'Ottawa ou du côté amorphe des Maple Leafs de Toronto. On pourrait  plus légitimement dire la même chose des entraineurs. Leur présence, leurs interventions, leur rôle impactent directement l'humeur d'un banc, d'un vestiaire, d'un club. Est-ce si étonnant de voir les clubs pilotés par John Tortorella bouillir mentalement de temps à autres  ? 

Quand les Nordiques avaient l'excessivement émotif Michel Bergeron derrière le banc, ils n'étaient pas si avantagés. Il criait tant contre les arbitres qu'il ne fallait jamais se surprendre que ceux-ci ferment les yeux sur à peu près tout quand des infractions se commettaient contre le Fleurdelysé. Et trop souvent, quand votre entraineur dérive mentalement, comment pensez vous que se comporte le banc ? Ça influe, ça dégouline. Louis Sleigher va sucker puncher Jean Hamel. (fair enough, Chris Nilan avait sucker punché Randy Moller (0:29)).

Petite anecdote du week-end dernier. Moments d'inconforts. Nous avions chez nous la belle-mère et sa soeur, toutes deux à la retraite« pour nous cuisiner toutes sortes de plats à faire congeler pour l'hiver. C'est un rituel qu'elles font depuis 4-5 ans, visitant leurs enfants un à un, et passant 3 jours chaque fois à cuisiner all day. Un maudit beau généreux cadeau. 

Très apprécié.

En soirée, pour se détendre, on a écouté un documentaire sur Netflix dans un genre qu'on aime tous bien, le style "crimes vrais". C'était l'histoire d'une femme blanche raciste des États-Unis, qui habitait depuis deux ans dans un quartier ou elle y louait une modeste maison. Des enfants de la même rue, jouaient régulièrement sur le terrain vague qui était tout juste à côté de chez elle. Ca l'agressait terriblement. Elle les invectivait, leur criait des noms, utilisait le mot en n... contre eux, inventait des histoires à la police qu'elle a harcelé (à sont tour) plus d'une demi douzaine fois. Ceux-ci disant au final qu'il faille laisser les enfants être des enfants. Elle a fini par les menacer de son fusil. Car aux États-Unis, l'accès aux armes y est si facile. Et, à bout de nerfs, a assassiné au travers de sa porte la mère des enfants à la peau noire. Son racisme dégoulinant et confirmé par les blancs voisins et les caméras de surveillance, ne l'a jamais aidé. 

Pendant l'écoute du documentaire, la soeur de la belle-mère, Tantine, a dit à voix haute en regardant l'intolérante blanche raciste... "Pauvre madame...". Ce qui m'a ébranlé de l'intérieur.  Mais Tantine n'a pas d'enfants, il ne me semblait pas si surprenant qu'elle s'identifie facilement à cette femme qui ne supportait plus les enfants qui jouaient dehors. J'ai senti que son mal à l'écran aurait facilement pu être le sien. Mais plus loin, quand on arrête l'assassine raciste et l'inculpe, lui passant les menottes, Tantine a aussi répété "...pauvre madame..."...prenant en pitié, l'assassine raciste. Oui, c'est certain que c'est horrible ce qui lui arrive, mais c'est presqu'impossible de sympathiser avec elle. Ce n'est absolument rien face à ce petit garçon noir qui a perdu sa mère, à qui on demande si il est blessé et qui répond "Non, mais j'ai le coeur brisé". Ça, ça arrache carrément une larme. L'inconfort s'est vite installé chez moi. Je me suis rappelé que son amoureux, à Tantine, est un assez ouvert raciste. Et qu'inconsciemment, ça dégouline probablement un peu.

Si je vous dis tout ça, c'est parce que je remarque depuis quelques années de parfaits contre-modèles d'athlètes dans la LNH. Pour les jeunes hockeyeurs. Et que des images de la semaine dernière m'ont fait rugir par en dedans. 

D'abord, quelques uns de mes détestés et pourquoi.    

Parmi les clubs que je méprise le plus dans la LNH, se trouvent les Sénateurs d'Ottawa. Les Tkachuks ont assez peu d'aimable. Ils sont d'ailleurs très amis avec le dément président des États-Unis. Voilà déjà une jeunesse à condamner. Valorisant celui qui privilégiera toujours ses amis riches, au détriment des gens dans le besoin, même les besoins les plus nécessaires, comme l'accès aux soins de santé. Quand on l'a rattrapé, à la fin d'un match, il y a quelques années, Brady Tkachuk, le triste capitaine des Sens, volait la rondelle de la fin d'un match gagné par les Canadiens contre eux, qu'un nouveau gardien (je ne me rappelle plus lequel, Lindgren?) venait de gagner. C'était le premier match dans la LNH de ce gardien et il est de tradition que si il gagne, on lui ramasse la rondelle de fin de match, comme on ramasse celle du premier but marqué dans la LNH (même si cette rondelle n'a que 2 secondes de vie suite à une rondelle perdue dans la foule). Tkachuk sait tout ça. Il a feint ne pas savoir quand on l'a rattrapé pour lui soutirer des mains. Il prétend avoir voulu l'a donné à un "fan". (à Montréal, oui vraiment...). C'est une vraie petite merde. Assurément dans les 3 joueurs que je déteste le plus dans la LNH. Haïssable sans effort. Juste à lui voir la face. 

Tim Stutzle, son coéquipier, est aussi un joueur que je méprise assez pas mal. Il est issu de la culture du soccer que j'ai en parfaite horreur. Je ne laisserai pas mon sport préféré se faire contaminer par des habitudes d'un sport que j'honnis. Il est des mêmes Sénateurs. Tout joueur qui feint une blessure en mérite une vraie solide. Des manipulateurs du genre doivent être marqué mentalement par les arbitres. C'est eux qu'on tente de berner. Et contrairement au soccer, plusieurs arbitres de la LNH y arrivent. On ne mord plus tout le temps complètement. 

Tous les joueurs qui ont refusé de porter les gilets de session d'échauffement d'avant-match célébrant l'importance de la diversité qui ne soient pas Russes sont aussi parmi mes détestés. Je ne les connais pas tous mais Eric et Marc Staal (pourtant le plus jeune, Jordan, l'a porté...), James Reimer sont de ceux-là.  Probablement quelques moins connus aussi. Morgan Rielly l'a porté mais s'en est plaint. 

Si je ne blâme pas les joueurs russes, c'est parce que leur sécurité est en jeu si ils s'affichent favorables aux droits de la communauté LGBTQ+. Dans la dictature Putin, l'homosexualité est un crime. Les Hawks, le Wild et les Rangers, qui comprennent plusieurs Russes dans leurs rangs, ont plutôt bien fait de pas faire porter ce gilet, qui part d'une bonne intention, mais qui aurait pu menacer certaines de leurs stars.

La Ligue était exemplaire en soulignant, timidement quand même, dans la période d'échauffement, l'importance de la reconnaissance des droits de la communauté LGBTQ+. Les Staal et Reimer marquaient le contraire de la reconnaissance de ces droits. Impardonnable. Heureusement aucun des trois ne sont désormais actifs dans la LNH. 2025 n'est pas pour eux. 

Une LNH qui a même un comité de la diversité avec à sa tête, Matt Dumba, des Penguins, pour lutter entre autre contre le racisme, est un bel exemple de beau modèle social de la part de la Ligue Nationale.

Mais voici 3 cas qui sont pour moi des contre-exemples.     

Tony DeAngelo a été suspendu 2 fois dans les rangs juniors pour ses propos ouvertement racistes et homophobes. Il l'est encore fièrement.  À son arrivée dans la LNH, il n'a pas changé. Il n'a duré que 39 matchs en Arizona avant de passer aux Rangers y connaissant une intéressante saison de 15 buts et de 53 pts en 2019-2020. Une année limitée par le Covid. Mais à NY, il a fait deux victimes. Il était très ouvertement raciste envers ses coéquipiers K'Andre Miller et le gardien Alexander Georgiev. Le père de DeAngelo s'est montré tout autant fier raciste. C'en était trop. NY l'a libéré. Les Hurricanes, les Flyers, les Hurricanes à nouveau l'ont réengagé en autant d'années avant qu'il ne soit forcé à la KHL si il voulait continuer à jouer. Il est Islander depuis janvier. Ne cache toujours aucunement son racisme et son homophobie.  

Les deux prochains sont plus douloureux. Parce qu'ils sont champions, talentueux et si exposés que les copier seraient presque légitime. 

Nikita Kucherov a gagné les deux derniers championnats des marqueurs et celui de 2019. Il a gagné la Coupe Stanley en 2020 et en 2021, est remarquable comme hockeyeur, mais lors de sa conquête de 2021, en conférence de presse, en bedaine, il était lourdement déplorable à tenter de se moquer des fans de Montréal, qui se regroupaient dans les rues pendant la finale. Le mot qui convenait était jalousie. La Floride n'avait pas ce type d'engouement partisan. Ne l'aura jamais. Et il en est tristement jaloux. La jalousie est un des pires traits humains selon mes études humaines sur terre. Il serait bon de le voir rire sur glace de temps à autre. Au micro, post coupe Stanley, il était tout le contraire du sympathique bougre qui mange sa pizza en riant. Il était déplorable.

Ça a inspiré son coéquipier Alex Killorn, de Beaconsfield, coéquipier champion de Kucherov, a posé avec la Coupe...à la porte de Centre Bell (!?!). T'as joué pour Montréal, Alex ? Tu voulais narguer ? On en 24 pour les 2 tiennes. Failed humiliation. 

Mais celui qui m'a inspiré tout ce billet, c'est Brad Marchand. Il est détestable depuis toujours. Un véritable rat. Il a gagné une seconde Coupe l'an dernier, après la Ugly Cup de 2011, cette fois avec les Panthers du dumbest state ever, la Floride. Bravo, il en a été un apport important. Mais la semaine dernière, contre les Sabres de Buffalo, il a eu une altercation avec le défenseur Rasmus Dahlin et dans la chamaillage, lui a soutiré son casque, qu'il a trainé jusqu'au banc des punitions. 

De nos jours, les arbitres sont d'une telle imbécilité qu'ils se font régulièrement manipuler facilement, comme au soccer. Mais voilà, dans ce match là, ils n'ont pas mordu. Il est convenu partout de tomber aussitôt qu'on sent un bâton dans le dos ou près de jambes ou des patins. Dahlin a donné un léger double échec dans le dos du rat, qui a fondu au sol. Un double-échec comme il s'en donne des milliers par match. Qui ne blessera personne. Une main sur le corps d'un autre joueur, au soccer. Les arbitres ont bien vu que c'était Marchand. Maitre manipulateur. Ils n'ont pas mordu à l'hameçon du parfait con. Ca a frustré le rat. Il a foncé sur Dahlin pour le renverser alors qu'il n'avait pas la rondelle, a jeté les gants, l'a martelé de coups de poings alors que Dahlin faisait la tortue. N'a cessé de le frapper que lorsque les arbitres l'en ont empêché. Aurait continué sinon.

C'était, une agression.  Come les zèbres avaient bien vu, Dahlin n'a rien eu sur le jeu. il n'avait même pas lâché les gants et se protégeait du rat. Mais comme ils sont aussi bête que l'animal (le zèbre, pas Brad), Marchand n'a eu que 2 minutes pour rudesse. 

Alors que nous étions de milliers à voir de l'obstruction (2 minutes), un assault (2 minutes) et une extrême inconduite de partie (10 minutes et hors du match), Brad n'a été absent que 2 minutes. En fait même pas. Le temps que Josh Doan ne marque en avantage numérique pour faire 2-0. Merci, le rat. 

Sur le banc, Marchand avait le casque de Dahlin. En animal, il l'a détruit en morceaux avant de le retirer au sol. 

La double championne Floride a perdu 3-0 contre les exclus des séries depuis trop longtemps Sabres. Les Panthères manquent de griffes sans leur Matthew Tkachuk, naturellement sale, et leur brillant capitaine Barkov. Une perle exemplaire. 

Combien de milliers de yeux de jeunes joueurs de hockey ont enregistré ces images en se disant, un jour, ce sera moi  qui détruit le casque des adversaires du band des punitions.?

A quel point ces laideurs dégoulinent et contaminent ?

Le plus triste étant que Kuch est meilleur marqueur de la Ligue 3 fois en 6 ans,  double champion de la Coupe Stanley, double récipiendaire du trophée Ted Lindsay et gagnant du trophée Hart.   

Brad a gagné la Coupe deux fois dont la dernière. En faisant la différence sur la patinoire. 

Mais reste un rat.

 Jeunes hockeyeurs, ne soyez pas de ceux-là. Y a de meilleures exemples à suivre sur glace et hors glace. 

mercredi 15 octobre 2025

Recrues à Garder à l'Oeil Dans la LNH 2025-2026

Les Canadiens de Montréal en ont surpris plus d'un en déployant l'alignement le plus jeune de toute la LNH pour débuter la présente campagne. 25 ans et 8 mois est la moyenne d'âge des joueurs de l'équipe. Les Sabres arrivent seconds avec une moyenne de 26 ans et presque 5 mois. Les Black Hawks sont 3e avec une moyenne de 26 ans aussi et presque 5 mois. Philadelphie à 27 ans et 1 mois et Columbus, à 27 ans et presque une demie, sont 4e et 5e. 

Les Red Wings impressionnent à non seulement présenter un alignement comprenant pas un, ni deux, mais TROIS joueurs de 20 ans, Axel Sandin-Pellika, Michael Brandesgg-Nygârd et Emmitt Finnie, mais en plus, ils se permettent de battre les toujours mentalement faibles Maple Leafs de Toronto, 6-3 la semaine dernière. 

Voici 14 noms nouveaux qu'on aura à l'oeil cette saison, parce que recrues pleines d'espoir pour leurs patrons. Et dans le grand club pour commencer la saison.

Ivan Demidov. Canadiens. Sélectionné au 5e rang par Montréal en 2024, a déjà joué ses premiers matchs de séries éliminatoires en première ronde l'an dernier, contre Washington. L'électrisant patineur devra être resigné au terme de la saison 2027, mais on a peut-être envie de déjà lui offrir la longue haleine. Il peut être aussi spectaculaire que Lane Huston à qui on vient d'offrir un brillant contrat d'un peu plus de 8 millions par année jusqu'en 2036. Kent Hughes et Jeff Gorton, qu'on a aussi renouvelé pour 5 ans à leurs postes, devraient être de la conversation en ce qui concerne ce nouveau trophée offert au meilleur gérant de la saison. 

Par ordre alphabétique maintenant:

Yaroslav Askarov. Sharks. 6'3 178 livres, il attendait depuis sa sélection au 11e rang de la LNH en 2020, par Nashville, de pouvoir prouver sa valeur et à San Jose, il en verra du caoutchouc. Surtout si Alex Nedljkovic continue à garder comme il a commencé la saison... En 22 matchs dans le club-école, l'an dernier, il avait conservé une moyenne de 2,45 buts accordés par match et un % d'arrêts de .923. Il n'a que 13 matchs d'expérience dans la LNH, mais à 23 ans, il a peut maintenant montrer des dents. Il a fini la dernière saison avec une fiche de 3 victoires 2 défaites, mais surtout une moyenne de buts accordés de 1,68 et un % d'arrêts de .935 en 6 matchs des séries dans l'AHL.

Ville Koivunen. Penguins. Repêché par la Caroline, mais impliqué dans l'échange qui y a envoyé Jake Guentzel, l'attaquant de 22 ans, de 6'2, 172 livres, a obtenu 56 pts en 63 matchs, l'an dernier dans le club-école du club. En 8 matchs dans la LNH, pendant le camp d'entrainement, il a obtenu pas moins de 7 mentions d'aide en 8 matchs, sur la seconde ligne, avec Evgeny Malkin. Il aura un impact sur l'anticipé faible club.  

Ryan Leonard. Capitals. À 20 ans, chois au 8e rang de la LNH en 2023, il a marqué 30 buts en 37 matchs à sa seconde saison des rangs universitaires en plus d'être nommé Hockey East Player of the Year, si bien qu'il a joué en séries l'an dernier. Il amène un petit côté morveux à la Thoeren Fleury, mais fait 6'o en plus d'être à 8 livres du 200 livres de muscles. Il est très intéressant. Déjà fatigant. Dérangeant. Il a fait ses début dans la LNH l'an dernier, le 1er avril. Est des 6 premiers attaquants. 

Artyom Levshunov. Black Hawks. Seulement 19 ans, donc encore adolescent, mais pourrait être des deux premiers défenseurs de Chicago déjà. En 18 matchs dans la LNH, il a frappé 19 fois de ses épaules l'adversaire et a bloqué 20 lancers avant le début de cette saison. Le choix #2 du repêchage de 2024 joue déjà près de 25 minutes par match. Ado.

Micheal Misa. Sharks. Il semble qu'on veuille garder à bord ce splendide talent offensif qui a joué tout le camp d'entrainement à l'aile de Macklin Celbrini. Le choix #2 du dernier repêchage n'a que  18 ans et on l'a aussi fait jouer avec William Eklund et Igor Chernyshov. Son grand frère Luke n'a pas percé l'alignement des Flames. Mais Luke n'a jamais marqué plus de 85 pts. Micheal en a fait 134 l'an dernier. En 67 matchs. 

Alexander Nikishin. Hurricanes. Le défenseur sélectionné en 3 ronde étonne et semble sans peur. À 24 ans, il a fait ses débuts en séries l'an dernier et jouait plus de 15 minutes par match. Dans la KHL, il marquait 17 buts de sa ligne bleue, en 61 matchs. Il peut tout à fait menacer. 

 

Zayne Parekh. Flames. Le meilleur défenseur de l'OHL l'an dernier, défenseur j'ai bien dit, avec pas moins de 107 pts. Donc 33 buts. À son premier match dans la LNH, contre les Kings, à la mi-avril dernier, il marquait son premier but, un an après avoir gagné la Coupe Memorial avec Saginaw, en 2024. Joueur confiant malgré ses 19 ans.

Jesper Wallstedt. Wild. La retraite de Marc-André Fleury laisse une chance à ce gardien de 24 ans qui sera gardien de soutien de Filip Gustavsson. À moins qu'il ne le déloge de ses performances...

Sam Rinzel. Black Hawks. Le défenseur de 6'4 a joué les deux dernières saisons en développant un côté physique qu'il ne possédait pas tant, au sein de l'université du Minnesota. Il a tout de suite percé l'alignement cette saison. Et joue plus de 23 minutes par match cumulant quelques 12 coups d'épaules par match.

Matt Savoie. Oilers. À 21 ans, il a marqué 19 buts et obtenu 35 passes pour 54 pts en 66 matchs dans l'AHL, l'an dernier. Joueur versatile obtenu des Sabres, il peut être explosif à Bonne Jenner, dans ses bonnes années. 

Matthew Shaeffer. Islanders. Le premier choix du dernier repêchage a déjà son premier but et 3 pts en autant de matchs au moment d'écrire ceci. Il a eu 18 ans le 5 septembre dernier. A donc tout l'avenir devant lui. Mais il joue déjà comme un vétéran leader. Il est pairé avec le plus défensif Scott Mayfield, un vétéran, ce qui lui donne tout le loisir de se frayer un chemin offensif, au besoin.


Maxim Shabanov. Islanders. Attaquant de 24 ans non repêché qui a signé pour un an après un certain succès dans la KHL, 67 pts en 65 matchs. Et 10 autres en 21 matchs des séries. Rapide et habile de ses mains, on en fera un des 6 premiers attaquants. Il a déjà son premier but. À la droite de Bo Horvat et Jonathan Drouin (lui, suspendu). 

Jimmy Snuggerud. Blues. Choix de première ronde (le 23e) en 2022, le fils de Dave a signé un contrat de 3 ans et a déjà 4 pts en 7 matchs avec le grand club, depuis l'an dernier. On le fait jouer avec Robert Thomas et Pavel Buchnevich. 

On vous aura tous à l'oeil, les jeunes !

Toi aussi, Stuart Skinner, sois meilleur...

mercredi 8 octobre 2025

Saison 2025-2026 de la LNH

La saison 2025-2026 de la LNH a débuté hier soir. 

L'an dernier, peu s'attendait aux saisons de Dylan Guenther (60 pts en 70 matchs en Utah) ou Matthew Knies (59 pts en 78 matchs et 29 buts! à Toronto). 

Qui cette année pourrait avoir une grande poussée, ou encore continuer à épater en connaissant leur meilleure saison dans la LNH, jusqu'à maintenant ? 

Je vous parles de 10 joueurs que j'anticipe connaitre leur meilleure saison jusqu'à maintenant dans la LNH, dans celle qui vient de commencer. 

Connor Bédard. Black Hawks de Chicago. 

Après deux saisons de plus de 20 buts où on a parlé de jouer "sous les attentes", je trouves les "experts" un peu difficiles. Nathan MacKinnon a mis 5 ans à devenir pertinent dans les 6 meilleurs attaquants de son club. Bedard est plus petit, moins bien entouré et au sein d'un club aussi jeune que lui. Après deux saisons en bas des 70 pts, si la santé se range de son côté, je lui pense une saison de quelques 90 pts, peut-être près de 100 aussi. Il est si brillant sur la glace. Jouera encore plus de 20 minutes par match et à forces égales, devraient encore garder sa moyenne de 4 lancers au buts par matchs. Si il marque dans 13% de ses 270 lancers par année, il devrait marquer 35 buts. Il n'en a jamais marqué plus de 23 jusqu'à maintenant. Après des saisons de 61 et de 67 pts respectivement, je lui anticipes plus de 30 buts et près de 90 pts.

Quinton Byfield, Kings de Los Angeles.

Le jeune géant de 6'5, 225 livres deviendra centre #1 l'an prochain puisque c'est la dernière saison d'Anze Kopitar. Mais dès cette saison, il peut le déloger de ce poste. Les lignes, au hockey, n'ont qu'un "ordre" symbolique. Idéalement tu veux dans ton club 4 lignes qui sont capables de surprendre offensivement et être efficace en défensive et Byfield a démontré des belles qualités dans les deux sens de la patinoire depuis son arrivée dans la LNH, en 2020. Ce 2e choix au repêchage de la LNH a totalisé un point de moins que la saison précédente, l'an dernier. (54), jouant 1 match de plus, mais a connu sa meilleure saison de buts marqués, avec 23. En 6 matchs des séries, il s'imposait aussi avec 3 buts. Malgré sa grande taille, il est très rapide. Je lui prédis une probable saison de 30 buts. et un potentiel 75 pts. Ce qui serait 20 de plus que sa meilleure saison dans la LNH. 

Matt Beniers, Kraken de Seattle.

Le centre de 22 ans est déjà un excellent candidat au trophée Selke remis au meilleur joueur offensif ayant aussi de superbes qualités défensives. C'est rare sous la barre des 25 ans. Ce club a quelque chose en or autour duquel bâtir. Le nouvel entraineur Lane Lambert souhaite une unité en infériorité numérique plus agressive et Beniers a déjà les qualités qu'il faut pour mener ces 4 vs 5. Beniers, qui a marqué 20 buts l'an dernier, devraient avoir du temps de glace autant sur les avantages numériques que sur l'infériorité numérique. Sa saison recrue l'a vu produire 57 points sur la seconde ligne. Il est présentement de la première, avec Jordan Eberle sur la droite et Jared McCann sur la droite. Futur capitanat en Beniers à qui je prédis plus de 60 pts. 

Zach Benson, Sabres de Buffalo.

Il est actuellement promu sur la première ligne avec le géant Tage Thompson et le nouvel arrivé Josh Norris. Norris n'a joué que 3 matchs l'an dernier dans l'univers des Sabres, mais si il peut enfin connaître une saison de plus de 66 matchs, ce qui ne lui est jamais arrivé en 7 saisons dans le circuit, probablement que Thompson frôlera encore le 50 buts et Benson, qui a connu des saisons de 30 et de 28 points à ses 2 seules saisons dans la LNH, ne jouant que quelques 15 minutes, est en train de forcé Ryan McLeod à la 3e ligne qui était sa position. Pourrait-il jouer autour de 20 minutes par match cette année ? Devrais-t-il ? selon moi, oui. Il créé souvent de belles opportunités de marquer, en plus de ne jamais se gêner pour se salir le nez comme un Brendan Gallagher le fait avec Montréal, ou un Sammy Blais le fera avec les (fucking) Leafs. (frustrante perte!). Si il a du temps de glace, je lui pense entre 55 ou 60 pts. Choix de première ronde de 2023, il est mûr pour une éclosion. Mais n'a que 20 ans. 

Cole Perfetti, Jets de Winnipeg.

Avec Nikolaj Ehlers maintenant signé avec la Caroline, ça libère son poste sur la première ligne, poste    que le joueur de 22 ans, qui a connu sa première saison complète l'an dernier, après quand même 3 ans dans la LNH, pourrait facilement prendre. Il est présentement blessé, mais est évalué au jour le jour et pourrait commencer la saison demain, contre Dallas. Ne jouant qu'entre 15 et 17 minutes par match, l'an dernier, il a connu sa meilleure saison avec 50 pts. Et 6 autres en séries. Avec un peu plus de temps de glace, je penses qu'il pourrait faire quelques 20 pts de plus cette saison. Peut-être même marqué quelques 30 buts si il est inspiré par la machine à buts Kyle Connor. 

Logan Stankoven, Hurricanes de la Caroline.

Il n'a joué que 19 matchs avec le club l'an dernier et devrait faire oublier la déprime du passage de Mikko Rantanen qui en aura joué 13, très malheureux, avant d'être lui, envoyé à Dallas. Bon échange pour les Cannes, qui ont obtenu beaucoup d'avenir avec le joueur de 22 ans, et 4 choix au repêchage, dont deux conditionnels, sur les 3-4 prochaines années. Stankonen en était à sa seconde saison l'an dernier et a obtenu 38 pts en 78 matchs, mais surtout 8 en 15 matchs des séries, dont 5 buts, ce qui n'est pas mal du tout pour un gars de 3e ligne. Il est aux dernières nouvelles au centre de la seconde ligne avec Jackson Blake et Andrei Svechnikov. Puisque le flocon de neige Jesperi Kotkaniemi est sur la touche. Si Kotkaniemi est relégué à la 3e ligne à son retour, Stankonen, au meilleur potentiel offensif, pourrait se diriger vers une saison doublant sa meilleure, soit quelques 75 pts. Si il joue les 82 maths, ce qu'il n'a pas fait encore dans la LNH. 

Kaiden Guhle, Canadiens de Montréal. 

Lui aussi, il faudra qu'il reste en santé. Le choix de première ronde de 2020 n'a jamais joué plus de 70 matchs dans une saison. 55 l'an dernier. Et les 5 des séries. Il commence encore la saison en soignant quelque chose. Aura-t-il enfin le respect de la LNH auquel il a droit. Il y a 2 ans, il aurait dû représenter les Canadiens de Montréal au match des étoiles selon moi. Il est solide comme un vrai quart arrière avec seulement 3 saisons de la LNH. Il se comporte déjà en vétéran. Capable d'offensive comme de génie défensif, on le sent capable de beaucoup donner à chaque présence sur la glace et se sacrifie souvent au point de, justement, se blesser. Sa valeur est sous estimée, mais il est tout à fait indispensable au club qui ne cherche pas cette année à "être dans le mix" mais plutôt à anticiper contre qui ils vont commencer les séries. Avec une saine arrogance. 

Connor McDavid, Oilers d'Edmonton.

On le sait extraordinairement bon. Le meilleur de la LNH selon plusieurs, dont moi. Il vient tout juste de signer 2 ans de plus comme Oiler pour 5 millions de moins que Kaprizov au Minnesota, ce qui est d'une grande générosité pour les fans des Oilers, pour l'organisation qui l'a repêché, et qui donne la chance à l'état majeur d'aller encore chercher un peu de renfort pour renforcer ce club qui vient d'atteindre deux fois la finale et la perdre deux fois contre le même club. On les sait, Connor, Leon et les autres, frustrés de se rendre jusqu'au bout sans toutefois en sortir gagnants. Outre sa première saison où il a été vite blessé mais a quant même totalisé 46 pts en 45 matchs, Connor a connu 10 saisons de suite de 100 pts ou plus, (enfin une de 97, son #, dans une saison Covidienne de 64 matchs, en 2019-2020) dont une de 153 en 2022-2023. Sa dernière saison complète. Si il en connait une autre complète cette année, je lui prédis plus de 153 pts. Il sera enragé de la Coupe cette année. Pourrait s'inventer une blessure pour ne pas participer aux Jeux Olympiques et risquer de se blesser. Ce qui serait, comme son contrat, plutôt intelligent.

Jack Hughes. Devils du New Jersey.

 Chaque fois que j'ai vu jouer ce choix #1 de la LNH, j'ai été épaté. Je l'ai toujours trouvé extraordinaire. Du coup de patin, aux habiletés des mains en passant par la lecture du jeu, il est un des joueurs les plus intelligent de la LNH selon moi. Un de ses plus beaux talents. Mais voilà, lui aussi, en 6 ans dans la LNH, il n'a jamais joué plus de 78 matchs. Cette saison là, il avait justement totalisé 99 pts, et marqué 43 buts. Mais depuis, il a cumulé deux saisons de suite de 62 matchs, avec 27 buts les 2 fois et 70 pts et plus, les deux fois aussi. Si il peut durer sur 82 matchs, je le pense capable de se retrouver parmi les 5 meilleurs marqueurs de la prochaine saison. Mais il doit rester en santé. Personne n'attend vraiment les Devils nulle part. C'est une belle position pour tous les surprendre. Comme Montréal, l'an dernier.

Rasmus Dahlin, Sabres de Buffalo.

Ça fait au moins 3 ans que je trouve que Dahlin devrait être de la conversation pour le trophée Norris remis au meilleur défenseur de la LNH. Après Makar, Hughes et Karlsson, est-ce enfin l'année de Dahlin ? Il y a 3 ans, il totalisait 73 pts et terminait la saison +12 dans un très mauvais club. Il y a deux ans, 20 buts, et l'an dernier, 68 pts en 73 matchs, et encore +11 dans un club qui ne fera pas les séries. J'aimerais bien que les Sabres fassent enfin les séries. Et que comme Guhle, dans un rôle plus défensif, que Dahlin soit enfin reconnu à sa juste valeur. Il y a du Victor Hedman en ce colosse. 

La saison commençait hier.

Bonne saison à tous et à toutes !!!

Que les meilleurs boivent au printemps le champagne dans la Coupe !

Mentions spéciales à Macklin Celebrini, Will Smith, Shane Wright, Shane Pinto. Ivan Demidov, Jason Robertson, Thatcher Demko,, Matvei Michkov qu'on aura aussi à l'oeil.