Quand Saku Koivu était revenu au Centre Bell dans son nouvel uniforme des Ducks d'Anaheim, j'y étais.
La foule allait lui réserver une splendide ovation debout avant la toute première mise au jeu du match.
Le pauvre Saku avait connu un match atroce écopant de pas moins de 4 pénalités. Puisque que c'est le public qui détermine les trois étoiles à Montréal, ce qui rend le concept 100% caduc, Koivu avait quand même été choisi la première étoile du match (!).
Daniel Alfredsson a pour sa part réussit son retour, là où il a officié pendant 13 ans, Ottawa, recevant lui aussi une belle et chaleureuse ovation et obtenant un but et une passe dans la victoire de Red Wings sur les Sénateurs 4-2, samedi dernier.
Les villes de Montréal et d'Ottawa (Toronto, Chicago, Boston, Détroit aussi) connaissent excessivement bien le hockey car ce sport est inscrit dans leurs gênes depuis tellement longtemps. Ils savent reconnaître les services rendus par des anciens capitaines (et pas juste les européens qui ont porté le #11!).
Quand la rumeur a voulu que Shea Weber, alors agent libre, soit signé par Edmonton, on a dit qu'il ne signerait jamais car les joueurs détestent jouer dans cette ville et pour cette organisation post-Gretzky.
Alors quels sont les arénas/ville où, du point de vue du joueur, il fait bon jouer?
Voici un classement tout ce qu'il y a de plus personnel des endroits les plus séduisants à mon avis:
1. Chicago. Avec deux coupes Stanley, dont la dernière, dans les 5 dernières années et de jeunes talent aussi séduisants que ceux de Toews, Kane, Keith pour n'en nommer que trois, ce club, des six clubs originaux, est probablement le plus populaire à l'heure actuelle.
2. Manhattan, New York. La ville y est pour beaucoup, car outre 1994 et 1940, cet autre club de l'origine de la LNH n'a pas une grande tradition de gagnant de la Coupe. Toutefois la ville a tant a offrir! Sexe drogue et rock'n roll aussi...
3. Boston. Que l'on aime ses agresseurs sportifs ou non, le club est depuis Chiarelli, fort bon. La ville a beaucoup, beaucoup à offrir et étant aussi des "original six" l'histoire du premier club à avoir intégré un joueur à la peau noire, est longue.
4. San Jose. Le soleil et la bonne équipe! Ce sera peut-être (enfin) l'année des Sharks. Leur chandail été le meilleur vendeur des gilets de la LNH dans les années 90 avant que Montréal ne reprenne le titre qui était leur depuis toujours. L'entrée sur glace au travers de la gueule d'un requin reste encore spectaculaire.
5.Vancouver. La planète à découvert la ville aux Olympiques et l'opinion a été si favorable, avec leur gardien comme champion de la médaille d'or Olympique, la ville la plus près des États-Unis est une destination de choix pour de bonnes chances de rafler la Coupe. Que Tortorella a déjà gagnée par le passé...
6. Pittsburgh. Qui ne voudrait pas jouer auprès de Crosby? ou de Malkin? Et Letang à la défense qui est meilleur année après année. Le club, bientôt rebaptisé les MarioLemieux de Pittsburgh est un beau fantasme.
7. Philadelphie. Le club est affreux mais la ville de l'amour fraternel, la ville de Rocky Balboa, la ville de Bobby Clarke, Donovan McNabb, Julius Irving et Mike Schmidt n'est très certainement pas ennuyante.
8. Toronto. Même si les gens s'y couchent trop tôt, la ville est le coeur de la LNH, que l'on aime les Leafs ou non. Tous les bureaux y sont. Et l'aréna est plein en tout temps, même quand le club baigne dans la médiocrité.
9. Los Angeles. Le soleil, les stars, et cette équipe qui ose gagner la coupe Stanley sans y être trainée par un Wayne Gretzky ou un Marcel Dionne? Oui, les California Girls pourraient attirer bien des boyz.
10. Montréal. Pourquoi pas avant? Ce sont des fans FINIS de hockey! ben justement, prenant le hockey quelques fois trop à coeur, ils peuvent être trop intenses et se retourner contre leur propre club en un seul match. Et les super double taxes du Québec sont très peu bandantes pour les joueurs. De plus, il y au moins 350 coachs à Montréal et maintenant un maire. La rue St-Laurent est toutefois très courue. Parlez-en à Shayne Corson, Chris Chelios ou Ed Belfour...
11. Colorado. Avec le beau rendement de ce club cette année et la ville de Denver, le ski, il y a beaucoup às aimer de cet endroit/concession.
12. Tampa Bay. L'étonnante performance du club cette année, Steve Yzerman qui semble prendre les bonnes décisions, même les risquées comme celle de se libérer de Lecavalier de de pas chercher ailleurs un gardien expérimenté, en font une destination de choix. Intéressant club. Intéressantes plages.
13. Détroit. La ville de l'automobile est officiellement en faillite. Mais ce club! Toujours capable de beaucoup d'espoir en série et en saison. Encore plus cette année dans l'Est. Alfredsson sait qu'il a des chances d'avoir son nom sur la coupe avant la fin de sa carrière dans la LNH là-bas.
14. Anaheim. Sérieux candidats à la précieuse coupe, les Ducks ont un climat estival fort intéressant pour un hockeyeur et un club pas piqué des vers.
15. St-Louis. Cette ville de jazz (et de blues!) a beaucoup à offrir. En commençant par un super club à la défensive impeccable et au tandem de gardien fort enviable. Être repêché par ce jeune club déjà fort ne serait jamais une punition pour un jeune joueur.
16. Calgary. On entre dans la deuxième moitié de la Ligue, la moitié plus négligée. La ville de Stephen Harper offre un club à son image. Médiocre.
17. Washington. La capitale des États-Unis est peut-être à l'aube d'une première coupe. Sy Ovy tient le cap, la visite à la maison blanche ne saurait tarder.
18. New Jersey. Bientôt Martin Brodeur s'en va. Le club joue devant des gradins vides et désintéressés dans un aréna mal situé. Le proprio est radin, bien que gagnant, je doute que les joueurs souhaitent tant que ça jouer dans la ville de Tony Soprano.
19. Ottawa. Oui, j'ai bien dit que la foule connaissait son hockey, mais vous trouvez normal que celle-ci crie plus fort pour un but des Canadiens que pour un but des Sénateurs? Insultant, oui.
20. New York, Long Island. Dommage que le public ne suive pas ce jeune club plein de promesses. C'est qu'ils ont tant déçu depuis les années 80...
21.Minnesota. Cette ville froide, complètement hockey peine à obtenir les succès que le club pourrait tant se mériter. Autant les Vikings au Football que le Wild au hockey ou les Twins au baseball. L'État de Bob Dylan mérite mieux!
22. Edmonton. Le club grouille de jeunes talents mais les multiples défections depuis 20 ans ont donné une sale réputation à la ville. La femme de Chris Pronger entre autre a causé des tonnes de dommages en critiquant la platitude de la ville.
23. Buffalo. Le club se battra pour le premier choix de la ligue cette année. Le choix de verbe est bien choisi puisque qu'il s'agit d'un club de brutes. Toutefois la ville de Buffalo n'est pas inintéressante et en s'y penchant comme il faut, maintenant que le ménage est fait dans l'état major, d'ici trois ans, ça pourrait être un très bon club. Surtout si ils mettent la main sur un Connor McDavid.
24. Winnipeg. À Winnipeg les nuits sont longues dit-on. La ville a toujours hérité du titre de la ville la plus plate au pays depuis toujours. Même Neil Young et Joni Mitchell ont quitté pour l'Ontario avant de se faire un nom.
25.Nashville. Pour l'amateur de musique country ou d'Elvis, c'est le paradis, mais pour le hockeyeur, en raison de ce contrat de mongol qu'ils ont été obligés de donner à Weber à cause des Flyers, la club est contractuellement menotté pour plusieurs années encore...
26. Phoenix. Le désert peut être ressourçant, le climat de la région aussi, mais les fans sont absents, parfaitement non passionnés par leur club et la ville de Glendale sera bientôt en dette car ils ont beaucoup dépensé pour s'assurer que le club ne déménage pas.
27. Caroline. La rumeur veut que quand ils ont gagné la Coupe Stanley, la police ait d'abord cru à une attaque armée quand les joueurs ont été aperçus sortir de l'aréna avec le trophée. Le club n'intéresse personne, même plus la banque qui a vendu son aréna à Raleigh.
28. Dallas. Voilà, selon moi, le club qui a le plus de chances de se retrouver à Québec d'ici 5 ans. Et ce serait tant mieux car d'ici là, ils auraient un bon club. (Et quelques francophones)
29. Floride. Quand l'aréna est rempli à pleine capacité c'est parce que les Canadiens y jouent et que les Snowbirds Québécois ont investi les lieux. Club désolant, rare club au nom de l'État et non au nom d'un ville, ils peinent vraiment à trouver des gens intéressés par les Panthers. Cet état contient aussi la ville de Miami, ville excessivement criminelle.
30. Columbus. Vous avez déjà entendu un joueur dire "I wish I could play in Colmbus!"? Moi non plus. Je n'ai jamais d'ailleurs jamais entendu une foule enjouée dans cet aréna car il y a beaucoup plus de bancs bleus dans les gradins que de talents sur la glace ou d'histoire pour ce club. Ils seront meilleurs qu'anticipé cette année mais vous croyez que ça donnera envie aux joueurs d'aller y jouer?
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