Le 27 janvier 2009, les Oilers d'Edmonton se faisait humilier à domicile par les Sabres de Buffalo 10-2.
C'était alors considéré comme le fond du baril pour un club en perdition. Un navire qui coulait. Edmonton ne ferait pas les séries et ne les feraient pas non plus en 2010. Ils seraient même les premiers à sélectionner au repêchage, repêchant Taylor Hall, l'actuel capitaine du club.
Le fond du baril disais-je mais la saison 2011 allait suivre. Edmonton allait terminer absolument dernier de la ligue, 12 pts derrière Toronto. Ils repêcheraient Ryan Nugent-Hopkins comme tout premier choix du circuit.
Misère pensez-vous? Exacte même fiche de 62 pts la saison suivante, exacte même position: 30ème sur 30, ils repêcheront Nail Yakupov comme tout premier choix.
Edmonton feraient légèrement mieux l'an dernier mais ne se qualifierait pas pour les séries non plus.
Cette année, je vous avais averti, ce serait horriblement difficile.
Samedi dernier, à domicile encore, des Oilers presque déjà mathématiquement éliminés des séries éliminatoires, se sont fait humilier par un touché, 8 à 1, contre la 29ème équipe du classement général, leurs rivaux albertains de toujours, les piètres Flames de Calgary.
Oui, oui, les Flames, qui ont tout juste trois marqueurs de plus de 15 buts, en ont trouvé 8 pour marquer contre des Oilers en chute libre.
Dallas Eakins, l'instructeur, s'est chicané avec son capitaine (Hall), lui a tiré une serviette par la tête quand Hall a frappé une bouteille d'eau par frustration, bouteille qui a atteint Eakins, bref, le diable est aux vaches pour cette concession qui a connu de si brillantes années.
De plus, depuis 7 ou 8 ans, avec les insuccès répétés des Oilers, les fans ont pris la vilaine habitude de tirer, par dépit et désavoeu, leur gilet des Oilers sur la patinoire en fin de match quand celui-ci est hors de portée. Samedi, Ben Scrivens, nouveau cette année chez les Oilers, a renvoyé le gilet dans la foule. En colère lui-même contre ceux qui manquaient de respect pour les joueurs.
Pensons 2015 dès maintenant
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Un peu plus à l'Ouest, et toujours dans le pays d'un océan à l'autre, les Canucks de John Tortorella terminent péniblement une saison terrible, horrible, atroce, very very very bad.
Avant même le début de la saison, ils la commençait avec un gardien #1 aigri...de ne pas avoir été échangé... C'est Cory Schneider qui allait passer aux Devils contre un joueur qui allait commencer avec 5 matchs de suspension.
Quand Tortorella est arrivé derrière le banc, les fans de Vancouver se sont plaints que Chicago (Quenneville), Anaheim (Boudreau), St-Louis (Hitchcock) étaient bien équipé en instructeur mais que les Canucks se contentaient d'aller chercher un instructeur "jappeur", grognon, qui ne cadrait pas beaucoup avec la personalité de l'équipe et qui allait être une distraction.
Les fans disaient en somme que cette saison à venir allait peut-être devenir... ce qu'elle est devenue: une catastrophe.
Pendant que Tukka Rask connaissait une splendide saison, que Ben Bishop faisait des miracles pour Tampa Bay, que Seymon Varlamov offrait 32 victoires à des Avalanche qui pouvaient aussi compter sur J-S Giguère et que St-Louis jonglaient avec trois gardiens, Halak/Elliott & Miller pour connaître une saison de tous les espoirs, Vancouver oubliait de garder UN SEUL de ses gardiens de l'an dernier. Qui n'était PAS une mauvaise année.
Roberto Luongo quittait Vancouver pour la Floride il y a quelques semaines, offrant maintenant le filet à Jakob Markstrom (24 ans) et Eddie Lack (26) qui ne font pas mal, mais qui n'ont pas encore 80 matchs à deux dans la LNH. Pour ajouter l'insulte à l'injure, Luongo allait blanchir l'adversaire à son premier match au sein d'un club morose tandis que les finalistes de la coupe Stanley d'il y a deux ans, avec Eddie Lack devant le filet, allait accorder 5 buts en 17 lancers contre Dallas...
Quand les Sedin sont tombés en panne, aidé par les blessures, le club a aussi cessé de générer de l'offensive. Quand Kevin Bieksa a choisi de jouer au bagarreur, pas toujours utile, le morale des troupes est tombé.
Quand Ryan Kesler a donné tous les signes d'un joueur voulant fuir la concession à la date limite des échanges, la fumée sortait de la chambre en feu.
Quand Vancouver a accordé 7 buts en troisième période aux Islanders pour perdre 7 à 4, le 10 mars dernier...
... il était temps de penser à 2015.
Et à peut-être remplacer Mike Gillis comme directeur-gérant.
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