Ryne Sandberg joueur de deuxième but des Cubs de Chicago était une superstar dans la baseball majeur des années 80 et 90. Il prend sa retraite en 1994, la seule année des 10 dernières où il ne fait pas partie du match des étoiles du baseball majeur et où il ne rafle pas le gant doré comme le meilleur joueur à sa position, principalement car il est blessé et ne joue que 57 matchs. Il quitte le sport où il a brillé la tête haute.
Toutefois, en 1995, il passe toute l'année auprès de sa femme, habituée depuis 1979 à vivre pratiquement seule la majeure partie de l'année. Il est dans le chemin de son quotidien. Les deux êtres ne se connaissent plus vraiment. Ils apprennent même à se tomber sur les nerfs sur 12 mois et ils se séparent. Sandberg, ne sachant plus quoi faire de ses 10 doigts depuis trop longtemps, choisit de revenir au jeu. Il est moyen, sinon mauvais deux ans encore et REPREND sa retraite.
Dans un certain déshonneur.
On se rappelle de Sandberg, divorcé et mauvais, au lieu de la star.
Réussir sa retraite, pas simplement dans le sport, n'est pas chose facile.
Raymond Bourque des Bruins a joué TOUTE sa carrière à Boston. 20 saisons et 65 matchs d'une 21ème. Il atteint a finale en 1988 mais perd les 4 matchs contre les Oilers de Wayne, Jari et Mark. Deux ans plus tard, il atteint encore la finale mais ne gagne qu'un seul match, toujours face aux Oilers de Mark, Jari, Glenn et Esa, cette fois. Lui et son club atteignent le carré d'As les deux saisons suivantes. Dans sa carrière de hockeyeur, il a accumulé le trophée Calder remis à la recrue de l'année, 5 fois le trophée Norris remis au meilleur défenseur, et une fois le trophée King Clancy remis au joueur le plus investi dans sa communauté.
Une communauté à laquelle il tourne le dos en 2000 quand il demande à son gérant de l'échanger afin qu'il ait une chance de gagner la Coupe Stanley en fin de carrière. Ce que le club accepte en l'échangeant au Colorado. Il ne réussit pas du premier coup, il est même très mauvais n'ayant jamais appris à jouer ailleurs qu'à Boston et pas dans les hauteurs de Denver. La saison suivante, la chance lui sourit, bien qu'il soit encore clairement en fin de parcours et plus gauche qu'impressionnant, il réussit enfin à soulever une Coupe Stanley cheap, en compagnie de coéquipiers qu'il ne connait que depuis 120 matchs, et la soulevant devant une foule qui l'a connu principalement dans un gilet noir et blanc. Plusieurs y ont vu une Coupe Stanley de justice envers un joueur qui avait tout donné pour son sport. Moi j'y ai vu une injustice face aux fans et aux coéquipiers de Boston. Ils se retire la bague au doigt, mais selon moi c'est aussi une sortie ratée.
Marcel Dionne a été une superstar du hockey. 8 Saisons de plus de 100 points. 12 de plus de 90 pts, un championnat des compteurs. 2 trophée Lady Bing remis au joueur le plus gentilhomme, 2 trophées Lester B. Pearson remis au joueur voté par l'association des joueurs jugé le plus utile à la Ligue Nationale. Pourtant, Après un brillant passage avec les Kings de Los Angeles, il est échangé aux Rangers où il ne sera jamais très brillant. Au point où il termine sa carrière avec le club école de New York. Quand il se retire, il est le troisième meilleur pointeur de toute l'histoire de la ligue derrière Wayne et Gordie. Dans les mineures...la honte...
Pendant une saison à New York, Dionne joue en compagnie d'une autre fleur fanée. Guy Lafleur quitte le hockey en 1985 après n'avoir joué que 19 matchs avec les Canadiens de Montréal, où il aura été rien de moins qu'un demi-dieu depuis 1971. S'ennuyant, et conscient que les années pour faire de l,argent dans la LNH n'étaient pas les siennes, il revient avec les Rangers de New York 4 ans après sa retraite pour 67 matchs (ordinaires) de saison régulière et 4 courts matchs en séries. Il joue les deux saisons suivantes, plus ou moins utilement. dans les pires années des moribonds Nordiques avant de se retirer une seconde fois pour vrai. Comme joueur moyen,
Dans ceux qui réussissent leur retraite on peu compter les noms de Joe Sakic, Steve Yzerman, Trevor Linden, Patrick Roy, Dave Andreychuk, Wayne Gretzky, Pavel Bure ou Jean Béliveau. Dans l'honneur absolu avant que l'on ne puisse réaliser qu'ils peuvent aussi trahir leu âge avancé. Ils se sont retirés encore très forts et au sommet de leur sport.
Jaromir Jagr n'a pas de quoi rougir non plus, il est impressionnant pour ses 42 ans. Toutefois il aura joué dans la LNH on s'en souviendra en Penguins, Capitals, Rangers, Flyers, Stars, Bruins ou Devils?
Martin Brodeur jouant le troisième violon à St-Louis m'a fait penser à tout ça cette semaine.
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