Les Maple Leafs de Toronto sont devenus les Maple Leafs en 1927 pour la saison 1927-1928. Avant ils étaient les St-Patrick's de Toronto pendant 10 ans et les Arenas de Toronto la toute première année de la LNH.
Et devinez qui avait gagné la toute première Coupe Stanley en 1918?
Toronto!
Les périodes de gloire ont été rares à Toronto qui reste encore l'organisation la plus payante de la LNH. Revisitons 10 moments glorieux des joueurs à la feuille d'érable. Et les ingrédients des recettes qui ont fait de ces moments, des moments dorés.
1. 1932:La première Coupe Stanley.
Conn Smythe, proprio et président du club, limoge dès le 5ème match de la saison Art Duncam Ce 5ème match était autant de matchs sans victoires pour les Leafs. Smythe prend sa place lui-même le temps d'un match (une victoire) et mise sur Dick Irvin, 39 ans, pour mener son club à leur meilleures saison à vie (23 victoires en 48 matchs et 53 pts) et une place au deuxième rang derrière Montréal au classement dans leur division (3ème de la ligue). Les Leafs élimineront Chicago et les Maroons de Montréal et vaincront les Rangers en trois matchs de 6 buts (6-4-6-2, 6-4) pour gagner leur première Coupe Stanley sous le nom des Maple Leafs de Toronto.
Ingrédients du succès: Un proprio et un GM inspiré en Conn Smythe. Une jeune entraineur fringant en Irvin. La kid line composée de Busher Jackson, Charlie Conacher et Joe Primeau qui marquera presque 50% des buts en finale. King Clancy à la ligne bleue: un général. Un nouvel aréna aussi: le Maple Leaf Garden, qui créé une frénésie dans la ville reine et qui voit parader la Coupe sur sa patinoire dès sa première saison dans la LNH. 1 chance sur 8 cette année là de gagner la coupe, ça aide aussi...
1942: La seconde Coupe Stanley.
2.
Le miracle de la finale menée 3-0 par Détroit et gagnée par les Leafs.
Ingrédients du succès: Un fameux début de saison où Toronto s'impose avec 14 victoires en 19 matchs. Mais ce qui allait être une tendance perpétuelle chez les Leafs, ils perdront 5 de leurs 7 derniers matchs pour terminer second au classement. Un gardien fameux: Turk Borda, gardant tous les matchs du clubs (les 48) gagnant les 27 victoires, gardant une moyenne de 2,46 et récoltant 6 blanchissages. Syl Apps, un gentleman et une superstar. 6 Fois dans les 10 dernières années, Toronto avait perdu en finale. Le vent tourne enfin et de manière spectaculaire et historique. 1 chance sur 7 de gagner la Coupe pour les Leafs.
3. 1945: La troisième Coupe Stanley.
C'est l'année où Rocket Richard brise le record (et le nez de Punch Imlach) de Joe Malone avec ses 50 buts en 50 matchs. Toronto termine 3ème derrière Montréal et Détroit, mais élimine les Canadiens en 7 matchs en demie finale. En finale, ils se font presque faire le même coup qu'ils avaient eux-mêmes fait aux Wings en prenant les devants 3-0 dans la finale et laissant Détroit ramener la série à 3-3 avant le dernier match...à Détroit. C'est toutefois Toronto qui gagne ce match ultime 2-1.
Ingrédients du succès: Une équipe jeune et dynamique! Ce sera la troisième saison consécutive que Toronto a parmi ses rangs le gagnant du trophée Calder remis à la recrue de la saison. En 1943 c'était Gaye Stewart, en 1944, Gus Bodnar et cette année 1945, le gardien Frank McCool qui sera indispensable en finale. Un fameux gardien: McCool blanchit Détroit lors de trois premiers matchs de la finale. Il est tout simplement formidable. Un autre début de saison formidable de 10 victoires en 14 matchs, mais un printemps de merde qui les feront finir seulement 2 matchs au-dessus de .500. 1 chance sur 6 de gagner la coupe.
4. 1947: La dynastie de la fin des années 40.
La jeune équipe du début des années 40 vieillira comme du bon vin et avec Syl Apps comme capitaine en 1947 et en 1948, celui-ci soulève deux autres Coupes Stanley. en 1949, c'est Ted Kennedy qui est la capitaine et on rafle une 3ème coupe de suite, une première pour une concession de la LNH. Le Maple Leaf garden sera le premier aréna à insérer du plexiglace dans les baie vitrées.
Ingrédients du succès: un instructeur respecté en Hap Day. De jeunes boucs qui ont vieilli comme du bon vin, parmi eux: Bill Barilko, Garth Boesch, Howie Meeker et Sid Smith. Conn Smythe toujours inspirant au deuxième étage. Turk Broda de retour devant le filet et brillant. 1 chance sur 6 les trois années de conquêtes.
5. 1951: Le but de Bill Barilko.
Des 6 clubs originaux de la LNH, Toronto est définitivement l'une des plus intéressantes à suivre dans les années 40. Tout les matchs de la finale entre Montréal et Toronto se rendent en surtemps. Le premier est gagné 3-2 par les Leafs à Toronto. Le seconde 3-2 par Montréal, toujours à Toronto. Le troisième 2-1 par les Leafs à Montréal. le quatrième 3-2 par les Leafs, toujours à Montréal. Bill Barilko marque le but dramatique à Toronto dans une victoire de 3-2 coiffant la 7ème Coupe des Leafs. Le tout dernier but de sa carrière. Barilko, quelques mois plus tard, est en excursion de pêche quand son avion s'écrase dans les bois. On ne retrouve pas son corps.
Ingrédients du succès: Un début de saison fameux avec 14 victoires en 21 matchs, (17 sans défaites) et étonnamment une fin de saison dans le même ordre avec 8 victoires de suite et 11 victoires dans leurs 15 derniers matchs. 1 chance sur 6 de gagner la Coupe.
6. 1962-1963-1964, trois Coupes.
En 1959 et en 1960, Toronto perd en finale contre Montréal les deux fois. Mais face aux Hawks en 1962, et aux Wings de Gordie Howe et Alec Delvecchio en 1963 et en 1964, les Leafs refont le coup des trois Coupes en trois ans. Ironie, le corps de Bill Barilko est retrouvé en 1962, l'année de la première Coupe Stanley des Leafs depuis son glorieux but en 1951.
Ingrédients du succès: Un noyau de joueurs formidable qui ne change pas beaucoup: Frank Mahovlich, Dave Keon, Bob Pulford, Red Kelly, Tim Horton (oui, lui), Eddie Shack, Alan Stanley, Billy Harris, Dick Duff, George Armstrog. Un gardien sensationnel en Johnny Bower et Punch Imlach comme entraineur et gérant. 1 chance sur 6 de gagner la Coupe.
7. 1967: La dernière saison à 6.
Le 50ème anniversaire de la LNH serait la dernière saison avant la première expansion. Les clubs joueraient 70 matchs et Bobby Orr révolutionnerait le monde du hockey dès sa première saison à Boston. Armstrong, Bob Baun, Bower (à 42 ans), Larry Hillman, Horton, Kelly, Keon, Mahovlich, Pulford, Stanley & Shack, seront des 4 conquêtes des années 60. Harrold Ballard est Président/co-propriétaire des Leafs, Punch Imlach entraineur/gérant et King Clancy assistant gérant durant ses même conquêtes.Keon sera le seul récipiendaire du trophée Connie Smythe créé trois ans auparavant.
Ingrédients du succès: Stabilité des joueurs dans l'organisation. Fidélité du groupe et sentiment d'appartenance. Dernière fois qu'on a 1 chance sur 6 de gagner la Coupe. Plus jamais Toronto n'atteindra la finale.
8. 1992-1994: Pat Burns
Le chef arrive. Il fait non seulement faire les séries aux Leafs dès sa première saison derrière le banc, mais deux fois de suite Toronto fera le carré d'As. Deux anciens Oilers, Glen Anderson et Grant Fhur sonjt les leaders de la saison 1992-1993. Après avoir battu Détroit et St-Louis en 7 matchs chacun, ils baissent pavillon devant Wayne Gretzky en 7 match aussi en n'affronteront pas Montréal en finale à la grande déception de tous.
L'année suivante, les Leafs établissent un record de la LNH en gagnant leur 10 premiers matchs de la saison. Doug Gilmour est tout simplement sensationnel avec ses 111 pts, Il termine 4ème marqueur de la ligue (Il serait loin premier de nos jours avec autant de points!) derrière Gretzky (130), Fedorov (120) et Oates (112). Toronto élimine Chicago en 6, puis San Jose en 7 avant de s'incliner en 5 matchs contre Vancouver.
Ingrédients du succès: un fameux entraineur en Pat Burns. Une inspiration constante en Doug Gilmour (28 pts en 18 matchs en séries!) Felix Potvin solide devant le filet. Bon équilibre entre jeunes (Lefevbre, Clark, Potvin) et vétérans (Gartner, Andreychuk, Gilmour, Cullen, Ellett).
9. 1998-1999: Le Air Canada Center.
Que c'était-il passé quand les Maple Leafs avaient changé d'aréna en 1932? Coupe Stanley, ouais. Ils sont déterminés à faire de même en déménageant du vieux garden au nouveau Air Canada Center. Ken Dryden engage Pat Quinn et ce dernier connait un rare moment de prestige en amenant le club dans le carré d'As. Toronto élimine Philadelphie (car ils sont aussi de retour dans l'Est) en 6 et Pittsburgh en 6 avant de perdre contre les Sabres de Dominik Hasek en 5.
Ingrédients du succès: les leaders inspirants que furent Mats Sundin, Steve Thomas, Sergei Berezin, Derek King, Igor Korolev et Curtis Joseph. La poigne ferme de Quinn chez cette bande de flancs mou qui semble fouetter les troupes.
10. 2001/2002: Derniers rayons de soleil.
Mats Sundin termine au 4ème rang des marqueurs derrière Jarome Iginla, Markus Naslund et Todd Bertuzzi. Les Leafs terminent 3ème de toute la ligue. Ce sera une édition de transfuges. Très peu de joueurs (6 et, outre Kaberle, pas les plus percutants) sont issus de l'organisation des Leafs. Les noms qui font le succès du club sont Sundin, Tucker, Corson, Mogilny, Renberg, Reichel, Roberts, Hoglund, McCabe, Kaberle ou Joseph. Et Quinn , il faut l'admettre qui fait éliminer les Islanders et les Sénateurs en 7 matchs avant de perdre contre les Hurricanes en 6.
Ingrédients du succès: Esprit de famille Corson & Tucker (beaux-frères, Montréal), Reichel & Roberts (Calgary), Green & McCabe (Islanders), Renberg & Yuskevich (Philadelphie), Barrasso & Mogilny (Buffalo).
Ce printemps, Toronto annonçait ce que tout le monde avait deviné l'an dernier: Mike Babcock allait être leur entraîneur l'an prochain.
Babcock amène les Duck d'Anaheim en finale de la Coupe Stanley en 2003 dès sa première saison derrière un banc de la LNH. Il a entraîné ensuite les Red Wings de Détroit pendant 10 ans, leur faisant faire les séries toutes les fois, atteindre la finale deux fois, gagné la Coupe en 2008 en plus de gagner le championnat du monde de 2004 sur la scène internationale, les olympiques de 2010 et les les olympiques de 2014. Il est le premier membre du triple gold club en tant qu'entraîneur. Dans sa conquête de la Coupe Stanley, le #14 Brendan Shanahan,
Lou Lamoriello a été 28 ans Président et directeur-gérant des Devils du New Jersey. 21 fois sur 28, les Devils ont fait les séries atteignant la finale 5 fois et gagnant la Coupe 3 fois, soit en 1995, en 2000 et en 2003. Il a fait du club de "Mickey Mouse" une dynastie. Il a toutefois maintenant 72 ans. Mais Mick Jagger a le même âge et ne ralentit pas...Lamorielle est le nouveau directeur gérant nommé par Brendan Shanahan la semaine dernière.
Le tout premier joueur qu'avait repêché Lamoriello au New Jersey en 1987 avait pour nom Brendan Shanahan.
Shanahan vient d,entourer des athlètes quelconques de vrais gagnants.
Ne manque plus que les gagnants sur patins.
Pour le retour des jours glorieux.
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