Comme chaque fois, il y a eu beaucoup de mouvements de personnel pendant la saison morte.
7 Nouvelles têtes dirigerons de nouveaux clubs lors du premier match de la saison en octobre.
4 de ses entraîneurs sont des vétérans et trois seront des recrues.
Todd McLelland arrive à Edmonton après avoir gagné plus de 300 matchs à San Jose mais jamais les importants matchs de séries éliminatoires. Pas grave, à Edmonton on ne sait pas c'est quoi les séries depuis longtemps. Peter Chiarelli investi une première fois dans son nouveau poste de DG avec les Oilers. On verra si Todd fait une place à Mr. McDavid, dès cette saison.
Mike Babcock est devenu l'entraîneur le mieux payé de l'histoire de la LNH avec son contrat de 50 Millions de dollars à Toronto. Il ne pourra faire pire que l'an dernier avec le club qui a terminé 15ème sur 16 dans l'Est et 27ème sur 30 dans la ligue avec sa fiche de 30 victoires, 44 défaites et 8 autres en fusillade ou en supplémentaire. Il ne gagnera toutefois pas tout de suite la Coupe comme à Détroit, il faudra de la patience aux fans des Leafs. Ou des nouveaux joueurs, maintenant qu'ils ont un puissant état-major.
Peter DeBoer a été finaliste pour le titre d'entraineur de l'année il y a 7 ans alors qu'il était à la barre des Panthers de la Floride, il a aussi guidé les Devils en finale en 2012 dans une cause perdante. Ironiquement c'est McLelland qui avait gagné le trophée Jack Adams il y a 7 ans. Cette année DeBoer sera dans les anciens souliers de McLelland à San Jose.
Dan Bylsma est jeune. Les Sabres aussi. Après avoir perdu Babcock aux mains des Leafs, on s'est tourné vers celui qui avait battu les Wings de Babcock en finale de 2009 et gagné la Coupe avec les Penguins de Pittsburgh. Buffalo a eu le moins de victoires dans toute la ligue l'an dernier avec 23.
Maintenant, chez ceux qui seront entraîneurs dans la LNH pour la première fois:
Dave Hakstol vient de passer les 15 dernières années avec l'Université du Dakota dont les 11 dernières comme entraîneur. Il n'a jamais connu de fiche perdante en 11 ans, combinant des fiches de 32-9-3 en 2011 et de 29-10-3 l'an dernier. Les Flyers ont perdu 18 matchs en fusillade ou en surtemps l'an dernier! Ouch!
John Hynes en sera à ses premiers matchs comme instructeur de la LNH avec les Devils après avoir fait gagner son club, les Penguins de Wilkes-Barre/Scranton 42 fois ou plus lors des 5 dernières saisons. Ray Shero savait qui il engageait puisque c'est lui qui l'avait choisi quand il gérait les Penguins. Il gère maintenant les Devils.
Maintenant 10 joueurs qui voudront faire résonner les caisses à la fin de la prochaine saison et qui feront tout pour connaître une bonne saison et ainsi justifier leurs demandes obscènes qui suivront, les Vladimir Tarasenko et David Clarkson de l'an prochain (si ils livrent cette saison):
Oui, il aura 36 ans l'an prochain, mais Tanguay était tout de même parmi les meilleurs compteurs du Colorado avec lesquels il avait déjà gagné la Coupe en 2001. Son rôle de grand frère pourrait se monnayer chèrement si il connait une autre saison de plus de 20 buts et qu'il compte autant de points que Matt Duchene comme l'an dernier.
Mikkel Boedker
En 7 ans à Phoenix/Arizona, Boedker, 25 ans, n'a jamais dépassé le stade de "bel espoir". Il a commencé à 18 ans dans la LNH, ce qui se serait avéré peut-être trop tôt. Mais avoir 25 ans, ne veut surtout pas dire qu'on est un joueur fini. Et lors du marché de agents libres l'été prochain, il pourrait être l'une des plus jeunes prises pour un club qui voudrait d'un attaquant "plein de promesses". Il faudra toutefois qu'il livre cette saison si il veut sortir de Glendale. Parions qu'il le souhaite secrètement...
Tomas Plekanec
En 11 ans à Montréal, Tomas est à un maigre point de franchir les 500 pts dans la LNH. Atteignant les 60 pts pour la troisième fois de sa carrière l'an dernier, ce centre capable de servir en offensive aussi bien qu'en défensive, voudra peut-être d'un contrat à long terme, ce que Montréal offre rarement. encore moins à un joueur de 32 ans. Il pourrait être tenté de visiter le marché de joueurs autonomes. Il aura des raisons de jouer "big" cette saison.
Loui Erickson
Il est lourd le poids de Tyler Seguin qu'on a obtenu contre Erickson il y a quelques années. Ses saisons de 30 buts semblent derrière lui. Il a aussi 30 ans. Si il retrouve sa touche magique, il sera une monnaie d'échange fort intéressante pour bien des club à la période des transactions.
Voilà un joueur qui parait bien en partie grâce à un certain #91 à Long Island. New York étant un club qui budgète serré depuis l'arrivée de Garth Snow, il serait étonnant qu'on offre de gros bidous à Okposo peu importe si il connait une bonne saison ou non. Ryan Strome semble en mesure de remplir son rôle prochainement et le nom de Okposo aurait surgît dans les rumeurs d'échange ici et là l'an dernier.
David Backes
Le capitaine des Blues ne déçoit jamais en saison, mais en séries, le club s'endort. Backes a toute les raisons de vouloir plus à tous les niveaux cette saison. Pour lui, à 31 ans, et pour le club dont il est le capitaine.
Le défenseur a été une importante acquisition des Rangers et à 28 ans, il peut encore aider beaucoup. Mais New York devra aussi resigner (ou non) Chris Kreider, Kevin Hayes et J.T.,Miller d'une part ainsi que Marc Staal, Ryan McDonagh et Dan Giradi de l'autre. Manquera d'espace salarial...
Dustin Byfuglien
Le champion de la Coupe Stanley de 2010 avec les Hawks vient de passer toute les saisons suivantes avec les Jets de Winnipeg et pourrait commander autour de 7 millions par année (puisqu'il gagnera cette saison 6). Les jets ne voudront peut-être pas mettre autant d'argent sur un lent joueur de plus de 30 ans.
Si le populaire (à Boston) Milan est parti s'est aussi parce qu'on ne voulait pas faire face à ses demandes salariales futures. Ce futur sera lors du dernier match des Kings la saison prochaine. Milan voudra prouver qu'il est encore le "bon" vilain.
Largement diminué par les blessures depuis plusieurs années, Eric a besoin de retrouver ses lettres de noblesse. À 9,5 millions cette année, il faudra qu'il impressionne davantage dans ce club extrêmement jeune. Il porte le "C" que son son gérant a porté si fièrement (et honorablement) à Hartford, Pittsburgh puis en Caroline. Mais Francis ne sera plus patient si le grand Eric ne livre pas. Et en mars, il sera alors peut-être ailleurs.
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