Les frères Sedin n'étaient pas assez "stoopid hockey players" pour user de la virilité animale qui a fait gagner les Ogres de Boston en finale de la Ugly Stanley en 2011.
Ces suédois, arrivés en 2000, ne parlaient qu'en suédois. Puis, année après année, forcément, à Vancouver, ils se sont mis à parler dans un croisement de suédois et d'anglais. De nos jours, en conjugaison avec leur léger ralentissement de production, ils ne parlent presque plus qu'en anglais. Avec leurs enfants, ça ne se passe que comme ça. Les jumeaux ont franchi le cap des 1000 pts, Daniel cette saison (1003), Henrik l'an dernier (1038 en ce moment). Pour l'unique fois de leur carrière, ils ont terminé la saison dernière dans le négatif (Daniel -16, Henrik -27). Ils ne jouent plus 20 minutes par match. Et ils acceptent la chose avec beaucoup de classe.
Les Canucks ont un début de saison bien meilleur que ce que quiconque aurait pu espérer (ils ne sont qu'à 1 pt de faire les séries au moment d'écrire ceci) et ça s'explique surtout parce que l'entraîneur Travis Green a fait de cette équipe, une production attendue de la part de 4 lignes. Les équipes de la LNH (sauf les Canadiens) savent que le succès passe par l'offensive de nos jours et la recrudescence de jeunes comme Brock Boeser, Bo Horvat, Sven Baertschi ou Derrick Pouliot et l'arrivée du jeune Jake Virtanen, est très certainement servie par l'expérience des jumeaux suédois. Ils auront 37 ans en janvier prochain. Et ils apprennent l'humilité sur leur ligne de trentenaire avec Loui Eriksson ou Thomas Vanek.
Ça sent la fin pour les jumeaux de Ornskoldsvik. Mais pas avant que le train soit remis sur les rails pour les Canucks. Ce qui semble pour bientôt.
Son père était agressif. Très talentueux, mais il avait un tempérament de feu. Si il se fâchait, il fallait se tenir loin de ses poings. Dans une série Canada/USA, à une époque où il était convenu qu'il fallait arracher la tête d'Eric Lindros peu importe le moment, papa Tkachuk avait d'abord voulu s'en prendre au joueur le plus détesté de la Ligue, avant de finalement se battre contre un autre des joueurs les plus détestés de la Ligue: Claude Lemieux.
Tkachuk, père, n'a jamais rien gagné. On retiendra de lui qu'il a été un dur joueur de la LNH. De Claude Lemieux, on retiendra bien de cochonneries mais aussi qu'il aura gagné quatre Coupes Stanley, dont un trophée Conn Smtyhe. Deux avec les Devils et une avec l'Avalanche.
Lemieux était sale. Il jouait avec une intensité qui rappelait ceux qui veulent tuer. Qui laissent tout sur la glace, y compris le cadavre de l'adversaire. Avant de se changer après le match et de même paraître un homme timide en toute autre circonstances. Le Rocket avait un peu ce feu. Ron Hextall était de la même fabrication.
Le frère d'Eric Lindros, Brett, a eu une très courte carrière dans la LNH. Il a tout de suite voulu s'imposer physiquement, un peu n'importe comment, en attaquant de son massif corps pas mal tout le monde et ça lui a coûté sa carrière de hockeyeur. Après trop de commotions, trop vite, il a été forcé de quitter le circuit. Dans une triste séquence, Claude Lemieux s'était rendu justice en frappant du banc le visage de Brett Lindros, alors que Scott Stevens le gardait la tête penché vers le banc des Devils. Il rendait aussi justice à sa réputation de sale joueur. Étonnant qu'il n'ai jamais été un Bruins. Sur un jeu précédent, Brett Lindros avait chargé Lemieux comme un train et quand Lemieux avait tenté de se tasser de l'ours qui fonçait vers lui, sa jambe était légèrement resté derrière et il n'avait pas aimé du tout le tard impact de gros Lindros. Lemieux n'a jamais été suspendu pour son geste contre Brett Lindros. C'était une autre époque où les impacts vidéos n'avaient pas la même ampleur sur la LNH.
Keith Tkachuk et Claude Lemieux ne s'aimaient pas. Tout comme on aime pas quelqu'un qui nous ressemble trop. Ça nous agresse. Ces deux joueurs étaient des agresseurs hockeyeurs.
Nous sommes à l'ère (pour des gens de ma génération) des "fils de".
Ironiquement, un des liens que je vous présente plus loin mets en vedette un fils de Claude Lemieux et un fils de Mike Foligno.
Brendan Lemieux, fils de Claude, est un Jets de Winnipeg. En 7 matchs dans la LNH, il a un but et totalisé 19 minutes de pénalités. La pomme n'est pas loin de l'arbre. Il a été rétrogradé au Moose du Manitoba où il évolue en ce moment. Il a 16 pts en 14 matchs et 29 minutes de pénalités, là-bas. Son style changera peu. Matthew Tkachuk, fils de Keith, est tout aussi brutal que son père. Mais meilleur que Brendan puisque toujours dans la LNH, avec les Flames celui-là. Il est tout aussi détestable.
Cette semaine, il a fait un "Claude Lemiew sucker thin' from the bench" contre Matt Martin des Leafs. Il a été suspendu un match. Ce n'est que sa seconde saison dans la LNH. Sa première lui a coûté 105 minutes au cachot. Mais il avait totalisé un brillant 48 pts en 76 matchs comme recrue. Il en a 19 en 28 cette saison. Et 29 minutes au cachot. C'était sa troisième suspension. Il avait été suspendu pour le même type de geste contre Detroit, la bâton dans le ventre de Luke Witkowski et il avait aussi été suspendu pour deux matchs pour un lourd coude à la tête de Drew Doughty.
La vidéo a plus d'impact de nos jours, Tkachuk n'avait pas été puni pour son geste dans le match contre les Leafs.
Tom Wilson est l'absolu "tough guy" qu'était Milan Lucic à ses débuts.
La semaine dernière, le choix de première ronde de 2012 (16ème) des Caps, a totalisé 4 pts contre les Hawks, à la droite de Backstrom et d'Ovechkin. Sa première saison lui a donné 23 pts, sa seconde l'an dernier, 19. Il en a 15 en ce moment et se dirige vers sa meilleure saison à vie.
Lucic a mis fin à la carrière de Mike Komisarek. Il a marqué 30 buts. A gagné la Coupe.
Wilson est peut-être ce qui manquait aux Caps pour enfin atteindre la finale. Il est brutal. Wilson n'est pas encore au niveau de Milan au même âge, mais pas loin non plus. Il dérange dangereusement. À 6 pieds 4, 217 livres, il lance son corps contre tout ce qui bouge n'ayant pas la même couleur de gilet que lui. Il est impossible à ignorer lors d'un match. On sait qu'il est en uniforme quand il joue. Le contraire d'un Tomas Plekanec. Il est même utilisé en ce moment en désavantage numérique. Brisant en tout temps l'harmonie adverse.
La semaine dernière fût fameuse pour lui car il s'est même battu avec Joe Thornton. Dans ce type de bataille, le résultat, (à moins que ce ne soit un Pierre Bouchard perfect beat up) n'est jamais tellement important. Quand vous amenez un talent comme celui de Joe Thornton au banc pour 5 grosses minutes, vous avez gagné simplement en lui faisant laisser tomber les gants.
Si Washington atteint la finale cette saison, c'est peut-être parce qu'ils auront réussi à trouver l'équilibre parfait dans la recette du succès.
Et Tom Wilson en serait surement un des importants ingrédients.
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