mercredi 27 juin 2018

Où Iras Tu, JT?

Semblerait que ce ne serai plus que 5 clubs, autre que NYI, qui l'intéresserait.

Non, Montréal n'y est pas. Pas de Carlson, pas de Tavares. Autre saison de gnochons en prévision.

Les Maple Leafs
Le Lightning
Les Sharks
Les Stars
Les Bruins

New York fait les bons gestes. Ils ont mis une légende au poste de gérant. Trois bagues de la Coupe au doigt et qui laisse une maudite belle équipe derrière, à Toronto. Ils ont osé mettre Doug Weight, un entraineur aimé, à la porte et on mis le grappin sur le dernier à avoir gagné la Coupe Stanley: Barry Trotz.
Oh! il n'est pas le seul à avoir quitté son poste après le plus grand des honneurs collectifs. Scotty Bowman l'avait fait en 2002 avec les Red Wings. En faisant le tour de la patinoire en patins avec la dite Coupe. Ce qu'il rêvait de faire depuis toujours. Mike Keenan, en 1994, après l'unique conquête des Rangers dans les 77 dernières années des Rangers, et après sa seule année derrière le banc des Blueshirts, avait choisi de bouder, ne reçevant pas son bonus comme prévu, à temps. Après avoir rencontré les Red Wings, il avait alors choisi de devenir entraineur-directeur-gérant, des Blues pour 5 ans. Les Rangers l'avait poursuivi en cours pour bris de contrat. La Ligue l'avait suspendu pour 60 jours, mais il est resté entraineur/GM de St-Louis. Et a été soulagé de 250 000$.
Bob Johnson a quitté en 1991, après la première conquête des Penguins de Mario Lemieux. Johnson avait une bonne raison, on venait de lui diagnostiquer un cancer du cerveau. Scotty Bowman, allait gagner la suivante. Ce même Bowman avait fait le coup en 1979 aussi, après une 5ème Coupe Stanley des Canadiens, en 8 saisons, acceptant un contrat à Buffalo parce qu'il ne s'entendait plus avec Irving Grundman. Un homme d'affaires exceptionnel selon lui, mais pas un homme d'hockey. En 1971, Al MacNeil, toujours après une Coupe des Canadiens, avait dû cédé sa place à Claude Ruel, après avoir cloué au banc Henri Richard plusieurs fois, et avoir été déclaré le pire entraîneur du bleu-blanc-rouge par plusieurs de ses propres joueurs. Harry Sinden avait quitté les Bruins après qu'on lui eût refusé une hausse de salaire et qu'on lui eût offert plus payant comme directeur des ventes, ailleurs. Mais il est revenu, après avoir été l'entraîneur champion de la série du siècle. Finalement, en 1968, Toe Blake avait quitté les Canadiens, après avoir gagné sa 6ème Coupe en 13 saisons, n'étant plus capable de négocier avec toute la pression que le poste exigeait.

Ça, ce ne sont que ceux qui ont quitté post-expansion de 1967. Les Islanders font tout ça pour John. 4 Coupes sur 2 hommes. Un nouveau trophée Calder, Matthew Barzal. Et peut-être un gardien? On attendait Grubauer. Aura-t-on Carter Hutton à la place? Ce sera assez pour séduire JT?

À Toronto, on a beaucoup pour séduire. Il y a quelques années, Toronto s'était fendu en 4 pour séduire Steve Stamkos. Le chandail #91 attend quelqu'un. Le club n'avait alors ni Matthews, ni Nylander, ni Andersen, ni même une saison de Babcock derrière le banc. Ils en auraient fait leur capitaine, leur incontournable homme de franchise. Toute des choses qu'ils pourraient maintenant offrir à JT. Toronto a terminé 7ème du circuit l'an dernier. Brendan Shanahan est en train de faire d'une des organisations les plus instables des 35 dernières années, tout le contraire. Un club stable avec un solide corpus de joueurs de tous âge. JT pourrai y trouver l'équilibre qui lui manque à New York.

Steve Yzerman était coqueluche comme joueur entre 1984 et 2006. Il l'est encore comme directeur gérant. Il est au volant d'un solide club, un des plus impressionnants des 5 dernières années, a aussi un bon bassin de jeunes talents en réserve, mieux encore, plusieurs jeunes rêvent de jouer pour TB! Quoi demander de mieux? Et joueur au Soleil, JT ne connais pas. Ça peut être attirant. C'est ce qui explique aussi l'intérêt pour San Jose. Avec du feu comme Evander Kane sur un flanc, ça peut faire de la solide dynamite!

L'intérêt pour Dallas est facile à comprendre. Ils ont un des meilleurs trios de la Ligue en Benn/Seguin/Radulov. Voilà une tonne de pression d'enlevé de sur JT qui devrait tout faire presque tout seul, à Detroit, Montréal ou New York. Mais ça prendra un gardien en santé à Dallas.

Les Bruins devront payer JT dans le 1% des joueurs les mieux payés de la Ligue. Tous les clubs mentionnés dans sa liste devront le faire. On parle de quelque chose comme 12,7 millions par année, ou 88 millions sur 8 ans. Tavares voudra l'argent ou la Coupe? À Boston, il pourrait avoir une chance pour les deux. On visait Kovalchuk mais c'est LA qui l'a eu. Beaucoup trop cher pour beaucoup trop vieux. Mais amener Tavares à Boston vaudrait le coup pour 8 ans. Faudrait évacuer quelque chose comme Krejci, mais il y aurait preneurs. Et ça laisserait encore un jeu de puissance composé de JT, Bergeron, Marchand, Pastrnak et Chara.

C'est Tavares qui aura le dernier mot.

Ce que Montréal n'a plus nulle part. Puisqu'il intéresse si peu que JT a refusé de même s'entretenir avec la direction.

Le 1er juillet prochain sera fort intéressant...

À ce temps-ci de l'année, dans la LNH, c'est Noël tout le temps!
Les Flames l'ont appris la semaine dernière des Hurricanes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les arbitres seront en contact avec Toronto afin de consulter la reprise vidéo en ce qui concerne votre commentaire. Vous serez publié bientôt n'ayez crainte (à moins d'être parfaitement incohérent).