L'anecdote en est presque une métaphore.
Match Boston-NY Islanders.
L'ogre Zdeno Chara met en échec* John Tavares. Ce dernier croule sur la glace.
Mais c'est Zdeno Chara, blessé, qui ne reviendra pas au jeu.
N'est toujours pas revenu. Les Islanders gagneront le match.
La talent sur la glace et gagnant.
Le brutalisme sportif au rancart.
Et perdant.
Les Islanders ne sont plus l'ombre d'eux-même.
Pour ceux qui les suivent depuis le début des années 90, ceci veut dire qu'ils sont impressionnants.
Depuis la fin des années 70 et le milieu des années 80. les Habitants de l'Île n'ont jamais offert à leurs partisans du hockey aussi inspiré.
Voilà une ancienne dynastie qui n'a pas accédé à la seconde ronde des séries éliminatoires depuis 1993. Quand Al Arbour était derrière le banc. AL ARBOUR! le même qui était derrière le banc pendant les années de gloire dans les années 70 et 80. Les plus cyniques disaient que cette organisation était l'affaire d'un seul entraîneur.
Les Islanders ont raté les séries éliminatoires dans 6 des 7 dernières années. Dans 14 des 19 autres aussi. Ils ont été la risée de la ligue trop longtemps. Pensez Mike Milbury et ses échanges désastreux. Pensez Charles Wang et ses décisions désastreuses. Pensez contrats abominablement longs et très coûteux pour Alexei Yashin et Rick DiPietro. Pensez à ces gilets qu'on semblait se forcer à faire horriblement laids. Même leur site internet était une horreur avec ses "bubbleheads" pour chaque joueur (corrigé depuis).
Tout ça semble derrière.
Are the Islanders for real? demandent les journaux newyorkais.
L'équipe est jeune, excitante, et dès l'automne, elle repart à neuf dans un nouvel aréna à Brooklyn avec un tout nouveau propriétaire. L'an dernier, une blessure aux (idiotes) olympiques qui allait mettre un terme la saison de John Tavares, allait renvoyer New York au dernier rang de sa division. Mais leur as capitaine et superstar de 24 ans, a maintenant de l'aide de ses coéquipiers. Les années de merde ont nécessairement offerts plusieurs bons rangs de sélection (dont Tavares, tout premier choix de la ligue en 2009) aux Islanders: Okposo, Bailey, de Haan, Nelson, Strome sont tous des artisans de l'excitante relève sur patins. Griffin Reinhart et Michael Dal Colle commencent tout juste, mais baigneront dans un bouillant générateur de talent. Les Islanders ont gagné 4 de leur 5 premiers matchs. Ils trônent en ce moment au sommet de la division Métropolitaine avec 12 pts en 8 matchs.
4ème de la ligue.
Au cours des 5 dernières années, New York a eu le pire pourcentage d'arrêts chez les gardiens (.899). L'an dernier n'a pas fait exception avec le vieillissant Evgeny Nabokov (qui peine encore cette année à Tampa Bay) et deux mauvais substituts (Poulin & Nilsson).
Cette année, Jaroslav Halak et Chad Johnson font un brillant travail à deux. De l'intelligent renfort en défensive avec l'ajout de Johnny Boychuk et Nick Leddy a aussi redynamisé la ligne bleue de NY,
Les Islanders affrontant Boston, Dallas, San Jose ou les Rangers, il y a trois ans, aurait favorisé ces derniers, mais de nos jours, New York peut très bien penser gagner. Et ils l'ont fait depuis le début de la saison. Contre ces 4 clubs.
Jack Capuano et les fans de New York ont de quoi se réjouir du spectacle offert par ce club dont la composition se démarque par l'abscence de vétérans d'envergure.
Comme quoi le succès d'un club ne vient pas nécessairement d'un équilibre vétérans/jeunes, mais peut aussi originer d'un club composé principalement d'un paquet de jeunes boucs.
*À la défense de l'escogriffe Chara, la mise en échec était tout à fait propre.
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