mercredi 10 janvier 2018

7 Records d'Équipes Durs à Battre dans la LNH

35 matchs sans défaites:

Les Flyers de 1979-1980.

La disparition des matchs nuls aidera favorablement ce record à ne jamais être battu. Entre le 14 octobre 1979 et le 6 janvier 1980, Philadelphie gagne 25 fois et annule 10 fois. Mais ne perds jamais. 5 joueurs feront plus de 30 buts (Reggie Leach-50, Bill Barber-40, Brian Propp-34, Rick MacLeish, 31 et Paul Holmgren-30). Ken Linseman termine premier marqueur du club avec 79 pts dont 57 mentions d'aides et Bobby Clarke l'égalise pour le plus grand total du club avec 57 mentions d'aide aussi. C'est agréable d'être un ailier aussi bien alimenté chez les Flyers cette année-là. Pete Peeters et Phil Myre se partagent équitablement la saison en 40 matchs chacun. Myre fait une seule série de 6 matchs et Peeters garde les 13 autres, dont la finale, perdue en surtemps contre les Islanders. Qui commençaient une dynastie. Ce sont les North Stars, dans le deuxième match en autant de soir des Flyers, qui les arrêtent le 7 janvier les battant facilement 7-1.

19 rondes éliminatoires consécutives gagnées:

Les Islanders de New York de 1980 à 1984.

Je vous parlais tout juste de dynastie. Les Islanders? oh que oui. Montréal détient le record de Coupes Stanley consécutives avec 5 en 1956 et 1960 (imbattable aussi à 31-32 clubs), mais à cette époque de 6 clubs, deux rondes étaient nécessaires pour se rendre en finale et gagner la précieuse Coupe. Entre 1976 et 1979, Montréal en gagne 4 autres, mais ne devaient aussi que gagner 12 matchs en trois rondes.
Les Islanders commencent en éliminant les Kings de Marcel Dionne en 1980 et ne perdent plus une ronde avant la finale de 1984, où ils auraient pu égaliser le record de Montréal, quand Wayne Gretzky, Mark Messier, Jari Kurri et les Oilers les freinent dans leur lancée. Les Penguins de 1992 et 1993, ainsi que les Red Wings de 1997 et 1998 n'ont pas réussi à gagner plus de 9 rondes consécutives. Les Penguins de Pittsburgh de cette année sont à 8. Nous surveillerons leurs prochaines séries, mais même en gagnant une troisième Coupe en autant d'années, Pittsburgh n'en aura gagné pas plus de 12.

Le plus haut % de pts pour un club dans une saison de 70 matchs ou plus:

Les Canadiens de Montréal de 1976-1977.

Montréal n'a pas la plus longue séquence de victoires consécutives dans cette saison de seulement 8 défaites. Ils n'ont eu que 21 matchs sans défaites. "Seulement".  Mais le club de cette année-là est indiscutablement le meilleur jamais aligné dans la LNH. Jacques Lemaire disait à la blague que chaque joueur pleure encore les 8 défaites une par une la nuit. La saison commençait en lion alors que Montréal tuait les Penguins 10-1 au Forum. 59 victoires plus loin (et 12 nulles), Montréal terminerait bien entendu premier de la Ligue (de 18 clubs) avec 132 pts (sur une possibilité de 160).  Seuls les Red Wings de Detroit ont approché ce record en 1995-1996 avec 131 pts (sur une possibilité de 164). Montréal a aussi établi un record en ne perdant qu'une seule fois sur la route en 40 matchs. Le total de buts pour et de buts contre s'est chiffré à 387 BP et 171 BC.
3 des 8 défaites des Canadiens avaient été aux mains des Bruins de Boston auxquels ils feraient face en finale, rendant le balayage en 4 matchs, encore plus savoureux pour le bleu-blanc-rouge.

264 matchs sans être blanchi:

Les Flames de Calgary de 1981 à 1985.

Les huées étaient nourries au Stampede Coral quand les Blues ont humilié les Flames à domicile le 10 novembre 1981, 7-0. Personne ne se doutait que le club ne serait plus jamais blanchi avant 4 ans. Ils battent les Nordiques de Québec 3-2 pour commencer la séquence et, ironiquement, en janvier 1985, ce sont aussi les Nordiques qui ont mis fin à la séquence, les blanchissant 4-0 au colisée.
Les Kings de Los Angeles ont bravé ce record en se rendant à 261 matchs mais ce sont les Flames eux-mêmes, fiers, qui ont fait cesser la séquence en battant L.A. 5-0 en 1989 (à L.A.). Aucun club n'a connu une saison sans connaître de blanchissage offensif, sauf les Sabres de Buffalo de 2006-2007, marquant dans les 82 matchs de la saison.

Le plus grand écart de buts dans un match: 15

Les Rangers de New York et les Red Wings de Detroit de 1944.

Les Rangers de 1943-1944, Lester Patrick en tête, voulaient que la saison soir annulée. En raison de la Seconde Grande Guerre, plusieurs joueurs des Rangers étaient au front et les performances du club en étaient affectées. Mais la Ligue avait refusé. Les Wings, se sont chargé de les humilier historiquement le 23 janvier 1944. Après avoir pris les devants 2-0 en première, la deuxième période a vu Detroit prendre les devants 5 autres buts. 7-0 après 2. Mais ce n'était qu'un réchauffement pour la troisième qui verrait 8 autres buts se marquer, tous du même bord, dont 3 de la part de Syd Howe dans le dernier 8 minutes. Les Rangers ne tireraient que 7 fois au but dans tout le match. Score final 15-0. Le match aurait pu se terminer 16-0 mais le dernier but a été marqué une seconde après le son marquant la fin du match.

83 Tirs au but en un seul match:

Les Bruins de Boston de 1941, le 4 mars.

Plus de 70 ans après que les Bruins aient rendu la vie misérable à Pete LoPresti des Black Hawks de Chicago, ce record n'a jamais été approché par une autre organisation, outre les Bruins. LoPresti a été magistral bloquant 80 des 83 tirs dans une défaite honorable de 3-2.
En 1970. Boston approche le record avec 72 lancers dans une victoire de 8-2 contre Buffalo puis 73 autres fois contre les Nordiques, dans une nulle de 3-3. Seuls les Leafs de 2009 ont lancé plus de 60 fois depuis (61 fois) contre les Islanders le 23 novembre.

Le club le plus misérable de la LNH:

Les Capitals de Washington de 1974-1975.

Si Montréal n'allait perdre que 8 fois en 1976-1977, les Capitals, nouveau club d'expansion, n'allait, pour sa part, gagner eu 8 des leurs. Le club perd ses 2 premiers matchs, et annule le troisième, le match inaugural, à domicile, contre L.A. Washington bat Chicago deux soirs plus tard 4-3, ce qui leur donne un honorable 3 pts en 4 matchs. Pas trop pire pour un nouveau club de la LNH.
Mais ça prendra plus d'un mois pour qu'une nouvelle victoire se pointe, contre les Golden Seals de la Californie. On ne gagnera que contre Toronto, le 15 décembre, 3-1, avant la fin de 1974. Le gardien Michel Bellehumeur ne gagnera pas un seul match (sur 35) et Ron Low gagnera les 8 devant le filet. La fiche sur la route sera de 1-39. La pire ever, bien entendu. Quand cette victoire survient, les Caps se passent une poubelle dans le vestiaire comme si c'était une Coupe Stanley. Leur total de pts sera de 21.

Seuls les Sénateurs de 1992-1993 s'approcheront du triste record avec 24 pts. Et les Sharks de San Jose de la même année auront autant de pts. N'enregistrant que 11 victoires.


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