mercredi 22 mai 2019

Un Arbitre Du Dernier Mot Sur La Passerelle

C'est de cela qu'à maintenant besoin la NHL.

Parce que cette année, en séries, la LNH a été honteuse.
Et promets de le rester si des changements importants ne sont pas faits.

Laissez moi disgresser au baseball pour mieux vous parler hockey.

Vous connaissez Armando Galarraga? C'était un lanceur des Tigers de Detroit en 2010. Au baseball, lancer un match parfait c'est retirer les 27 frappeurs, dans l'ordre, pendant 9 manches, 3 fois par manche, n'accordant aucun coup sûr ni point bien entendu. C'est extraordinairement rare. Ce n'est arrivé que 20 fois dans toute l'histoire du sport aux États-Unis.
Le 2 juin 2010, il y arrivait. Le reste est ici, dans cet hyperlien. Le match parfait est complet et réussi. On commence même à célébrer. Mais l'arbitre Jim Joyce, un arbitre respecté reconnu comme un vrai gentleman dans la Ligue, fait une sorte de sabotage et se trompe de manière terrible. Il le sait dès le soir même. Tout le monde reste inconfortable, partout. Tout le monde sait que Galarraga a réussi un match parfait...de 28 frappeurs (puisqu'il retire le suivant). Et dès le lendemain, Joyce, maintenant arbitre derrière le marbre impliquant les même clubs, s'effondre en larmes après avoir demander pardon la veille. Au baseball alors, la reprise n'est pas une règle applicable dans ce sport.

Mais dès la saison suivante, la reprise est intégrée, en raison de cette affreuse décision. L'exploit de Galarraga ne sera jamais dans les livres, mais tout le monde sait qu'il l'a réussi.

Dans la LNH, cette après-saison, les Sharks de San Jose, bien malgré eux, réécrivent peu à peu le livre des règlements.

Dans la première ronde, les Sharks tirent de l'arrière 0-3 dans le 7ème et dernier match de la série contre les Golden Knights. Une horrible décision autour du sang issu de la bouche de Joe Pavelski, qui avait marqué un but avec sa bouche quelques matchs avant, fait en sorte qu'un joueur, non reconnu pour ses coups salauds, écope de 5 longues minutes de pénalités. 5 minutes douteuses qui donnent le temps aux Sharks de marquer 4 buts et de changer à 100% la tournure du match. Que San Jose gagnera. Éliminant Las Vegas. On ne peut pas réviser, dans la LNH, une décision menant à une punition. Mais encore, on peut toujours dire que Las Vegas a joué 4 matchs (menant la série 3-1) où ils auraient pu/dû éliminer San Jose.

Dans la seconde ronde, les Sharks toujours, contre l'Avalanche cette fois, lors du match décisif, le septième, un but qui aurait égalisé la marque, un but de l'Avalanche, est par la suite refusé. Parce que les gens de la passerelle des Sharks remarquent, à la reprise vidéo, que Gabriel Landeskog change si lentement qu'il est en situation de hors jeu quand le joueur de l'Avalanche entre en zone adverse, assez longtemps avant le but. But refusé, les Sharks gagnent le match, éliminent Colorado. On peut, dans la LNH, exiger des reprises sur des hors jeu soupçonnés. On perd un temps d'arrêt (qui n'ont plus aucune valeur de toute manière) si la décision reste la même. Rien d'illégal, tout ça on a le droit. Et un but qui aurait fait 2-2 en deuxième, c'est pas encore à une seconde de la fin. On peut toujours dire que Colorado avait encore beaucoup de temps pour réagir.

Dans la troisième ronde toutefois, troisième décision en faveur des Sharks, la plus horrifiante de toutes. Contre St-Louis cette fois. Qui tirait de l'arrière 1-3 dans le match, avant de faire 4-3 à mi-match. Logan Couture, qui connait de fabuleuses séries (depuis toujours), envoyant les deux clubs en surtemps. Jusque là, pas de problèmes.
Mais en surtemps, une très claire passe avec la main de Timo Meir mène au but gagnant en supplémentaire lors du troisième match. TOUT LE MONDE peut témoigner de la passe avec la main 100% claire sur le jeu, mais les 4 arbitres sur la glace ne voient pas cette passe avec la main dans le feu de l'action. Ils n'ont pas le droit, selon les règles de la LNH, de réviser un tel jeu. Une passe avec la main. Vous remarquerez comment Nyqvist passse mollement à Karlsson sur le jeu, il sait lui aussi que l'arbitre aurait tout de suite dû siffler sur le jeu. Mais SJ gagne encore!

TOUT LE MONDE SUR TERRE, sauf les 4 arbitres pouvant prendre une décision sur le jeu, sait qu'une passe avec la main a bel et bien été clairement faite. Et a mené à la victoire. On ne saura jamais si les défenseurs des Blues ont joué plus mollement pensant que le jeu s'arrêterait tout de suite.

Même si ce n'est pas dans le sacro saint livre des règlements de la LNH, un arbitre du bon sens, en mesure de revoir TOUT d'un match de hockey qui le garderait décent, sur la passerelle, un arbitre vétéran, un arbitre du dernier mot, devrait être en mesure de renverser une telle décision.

Il aurait été utile dans deux des trois décisions évoquées. Dans la dernière en tout cas, c'est sur.

La Ligue en est rendue à cette étape afin de rester décente. Imaginez si ça se produisait lors de la 4ème victoire d'un club, en finale. Quelle Ligue de guignol ça ferait?

Les Islanders ont balayé les Penguins en 4.
Les Hurricanes ont ensuite balayés les Islanders en 4 (balayer sera toujours en 4!).
Les Bruins ont balayé ceux qui venaient aussi de balayer, les Hurricanes.

La logique voudrait donc que Boston se fasse balayer par les Sharks et leur ancien premier choix Joe Thornton qu'ils ont donné à San Jose en cadeau ou par les Blues qui feraient face à leur capitaine de 2011 à 2016, David Backes.

La finale sera Boston contre les Blues.
1970's revenge.

Suis Blues, soooooooooooooooooo Blues.
The Thrill ain't gone.
It's comin'




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Les arbitres seront en contact avec Toronto afin de consulter la reprise vidéo en ce qui concerne votre commentaire. Vous serez publié bientôt n'ayez crainte (à moins d'être parfaitement incohérent).