mercredi 29 mai 2019

4 Histoires de Blues et d'Oursons

Toutes les équipes de la LNH passent par un bout difficile dans une saison. Même le Ligthning, qui a semblé toute la saisons faire le moonwalk jusqu'à la Coupe, mais qui a choisi de connaître son bout difficile en séries, perdant pour la première fois 4 matchs de suite. Ce qui allait aussi fermer leur saison.

On connait tous l'histoire des Blues qui était 31ème le 2 janvier dernier. Derrière les misérables Devils, Senators et Kings.

À la mi-janvier, le système du nouvel entraîneur Berube était une sauce qui maintenant prenait forme. La magie Binnington en a aussi beaucoup fait. St-Louis allait en gagner 11 de suite. Le reste nous mène à aujourd'hui.

L'improbable finale que personne n'anticipait en janvier.

Voici 4 trames narratives de cette finale

Ancien Blues et presque Bruins les uns contre les autres.
Si San Jose passait en finale, on aurait été plusieurs à observer comment Joe Thornton allait se comporter contre le club qui l'avait d'abord fait naître dans la LNH avant de le larguer sur la côte Ouest. Les Sharks sont dans le gros gros trouble maintenant. Pire que Columbus qui perd assurément son meilleur attaquant et son meilleur gardien. Joe Pavelski, Joe Thornton, Erik Karlsson, Gustav Nyquist, Joonas Donskoi sont tous des agents libres cet été. De plus, San Jose n'a pas de premier ni de deuxième choix dans les deux premières rondes du repêchage à venir. N'a pas de premier choix en 2020. Perdent leur choix de deuxième ronde en 2020 si ils signent Nyquist. Et perdent leur choix de deuxième ronde en 2021 si ils signent Karlsson. Doug Wilson a de quoi réfléchir dans les semaines à venir.
Mais revenons à la finale. David Backes a joué 10 ans pour les Blues. La moitié de ses saisons, de 2011 à 2016, il en était même le capitaine. Il connait pas mal tous les joueurs des Blues. Depuis que Boston lui a promis 30 millions jusqu'en 2021, il a beaucoup ralenti. L'entraîneur Cassidy l'a même gardé sur la passerelle pour trois matchs en première ronde contre les Leafs, puis pour deux autres contre Columbus. Mais depuis qu'il était revenu, c'était 7 victoires de suite qu'avaient connu les Bruins (avant lundi) et sa manière de jouer dans la tête de ses anciens amis aurait pu être payante dès le premier match. Backes avait des regrets de ne pas avoir mené les Blues aussi loin en séries avant de les quitter. Maintenant, il veut les voir perdre.
L'an dernier, St-Louis n'avait pas de club-école fixe. Mais des joueurs un peu partout leur appartenant. Jordan Binnington a été "prêté" au Bruins de Providence, club-école des finalistes rivaux. Il a gardé 31 de leurs matchs. Il a joué en compagnie de certains adversaires actuels. Les défenseurs Matt Grzelcyk et Connor Clifton. Ainsi qu'avec l'attaquant Danton Heinen. Mais les trois n'ont joué, ensemble, que 18 matchs. Ça ne leur donne peut-être pas un grand avantage sur les défauts de Binnngton. Mais le premier but des Bruins de la finale a été l'oeuvre de Connor Clifton.

Affrontement entre candidats au Selke
Il est rare de penser que Patrice Bergeron n'est pas la meilleure menace offensive/défensive dans un match. Mais si un joueur peut le concurrencer à ce niveau, c'est bien Ryan O'Reilly. Ryan a terminé la saison avec 77 pts. Ce ne sont que 2 pts de moins que Bergeron. Mais Bergeron l'a réussi en 65 matchs. OReilly les as toutes jouées. Bergeron s'est classé 9ème cette saison pour les mises au jeu avec un moyenne de 56,6% de réussite. O'Reilly a terminé 8ème avec un taux de réussite de 56,9%.

En plus d'être en nomination pour gagner le trophée remis au plus gentilhomme joueur de la LNH, Ryan O'Reilly est aussi candidat au trophée remis au meilleur attaquant offensif/défensif. Avec Bergeron. Qui l'a gagné 4 fois déjà. Terry O'Reilly, père de Ryan. a joué 14 ans dans la LNH, entre 1971 et 1985. Ne gagnant jamais de Coupe, perdant trois finales. En 1974 contre les Flyers, en 1977 et en 1978 contre Montréal. Ironiquement il a joué toute sa carrière pour Boston.
 JAMAIS, Terry O'Reilly n'aurait pu être nommé comme candidat au Lady Bing comme son fils. Ryan se fait un prénom et a maintenant la chance de graver son nom, là où son père n'a fait que passer proche de le faire. Ryan is his own man. Ça me plairait de le voir gagner cette année le Lady Bing, le Selke et la Coupe.

Rask à la poursuite d'un record.
Aucun gardien gagnant de la Coupe avec plus de 12 matchs gardés dans les séries, n'a obtenu de meilleurs chiffres que Jonathan Quick dans la conquête des Kings de 2012. Quick n'avait alors perdu que 4 matchs dans toute les séries, avait obtenu un % d'arrêt de .946 et gardé une moyenne de buts accordés de 1,41. Il avait aussi obtenu trois blanchissages pour mener L.A. à sa première conquête à vie.
Mais Tuukka Rask a commencé la final avec des chiffres du même ordre. Avant lundi, son % d'arrêt était de .942. Il conservait la même moyenne de buts accordés par match que Quick en 2012 avec 1,41. Et en 18 matchs, il a 2 blanchissages. C'était, lundi, la 3ème meilleure performance par un gardien dans les séries, après 17 matchs, dans toute l'histoire de la LNH. Si Boston gagne la Coupe, Tuukka a déjà presque son nom sur le Conn Smythe.


David Perron dans les patins de Marian Hossa?
Le joueur originaire de Fleurimont, à Sherbrooke, n'a pas encore goûté à la joie de boire la boisson-de-vie dans la précieuse Coupe, mais si il ferme les yeux, il doit se rappeler l'agonie de la défaite de l'an dernier. Il s'agit de la seconde finale en autant d'années pour Perron qui portait les couleurs des Golden Knights de Las Vegas et avait marqué 9 pts en 15 matchs.  Ne marquant qu'un but. Cette après-saison, maintenant Blues, qui reste tout de même le club avec lequel il a passé les 6 premières saisons de sa carrière, il a 13 pts en 20 matchs, dont 6 buts. Il sera de deux possibilités à la conclusion de la finale. Ou bien il renversera la conclusion de l'an dernier qui voyait les Capitals leur passer la Coupe sous le nez, ou bien il goûte à nouveau à l'agonie de la défaite.
Devenant le nouveau Marian Hossa, qui jouait pour Pittsburgh quand Detroit les as battus en finale, puis pour Detroit l'année suivante quand Pittsburgh les battaient en finale. Mais Marian, en Black Hawks, l'année suivante, il jouait dans une troisième finale en autant d'années, avec un troisième club, et gagnait enfin sa première Coupe.

Si Perron perd encore cette saison, peut-être la gagnera-t-il ailleurs l'an prochain. (Mais je dis n'importe quoi, il est encore sous contrat jusqu'en 2022).

À la lumière du match de lundi, 3 choses:

-Deux fois dans la saison, contre Montréal, je me suis surpris à penser que l'équipe des Bruins que je voyais avait tout pour gagner la Coupe. Principalement en raison de la qualité de leur quatrième ligne. Le match de lundi me donne raison.

-Je trouve Bruce Cassidy fort intelligent, il me fait aimer davantage les Bruins.

-St-Louis est maintenant 0-13 en finale...

La suite ce soir, encore au Massachusetts.




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