mercredi 25 septembre 2019

5 Entraîneurs Jouant Leur Poste

Ils guident leur club, les inspire, les font briller en saison régulière mais peinent en séries, sont pris dans la bouette depuis trop longtemps, sont un entraîneur de transition, prennent la pression du club sur leurs épaules et sont souvent l'agneau sacrifié en cours ou en fin de saison.

Si celle-ci est trop courte ou sous les attentes.

Voici 5 noms, (il y en aura plus, moins et ailleurs) qui pourraient recevoir leur 4% en cours ou en fin de saison.

PAUL MAURICE des Jets de Winnipeg
Engagé depuis le 12 janvier 2014.

Les attentes étaient très hautes depuis deux ans à Winnipeg. Depuis qu''ils avaient atteint une présence méritée au Carré d'As. L'an dernier ne pût qu'avoir eu un goût de coït interrompu. Au moins, ils allaient perdre en première ronde contre les Champions de la Coupe Stanley.
Mais en fin de saison, les Jets perdaient aussi 6 de leur 9 derniers matchs. Bien que Paul Maurice soit l'un des plus respectés de la Ligue, des rumeurs de discordes ne seraient pas étrangères au boudage actuel de Patrick Laine et à "la réflexion" à domicile de Dustin Byfuglien. La pollution dans le vestiaire aurait germée en fin de saison dernière. 
Avec le talent toujours présent dans leur rang, malgré la perte de la moitié de leurs défenseurs réguliers de l'an dernier,  le travail de Maurice sera très étudié cette saison. Il ne sera pas seul dont le siège chauffera. Si le directeur gérant Kevin Cheveldayoff ne s'entend pas avec sa star Laine, ou si il ne lui amène pas de "bons joueurs", comme il le souhaite, autour, il pourrait lui aussi être en danger.


MIKE BABCOCK, des Maple Leafs de Toronto
Engagé depuis le 20 mai 2015.

Parlant de scruter le travail d'un entraîneur, peu de marché sont sous la loupe autant que Toronto. Quand il a été engagé, intelligent, il avait dit "la douleur s'en vient". C'était alors vrai alors que le club avançait à pas de bébé, en pleine reconstruction. Mais la pression de Bab a été efficace et le club est parmi les favoris pour remporter la Coupe depuis facilement l'an passé. Maintenant que Marner a décroché la lune, la pression sera sur tout ces multi millionnaires. Fredrick Andersen est sous contrat pour seulement les deux prochaines saisons. La fenêtre d'opportunité, à moins d'un coup fumant dans les échanges, est donc de 24 mois. Babcock le sait trop bien.

Kyle Dubas a réaffirmé sa confiance en Bab, mais celui-ci a essuyé quelques critiques sur son utilisation d'Auston Matthews, dont Mike n'était pas amplement satisfait en fin de saison dernière. Les deux se seraient parlé cette été, Matthews et Babcock. Les pendules seraient à l'heure.

Jusqu'à ce que la saison commence...

Et Toronto devra faire beaucoup plus qu'une ronde.

CLAUDE "PATATE" JULIEN(NE) des Canadiens de Montréal.
Engagé pour une deuxième fois depuis le 14 février 2017

Un autre marché lourdement étudié par beaucoup trop de paires de yeux, est  Montréal. Patate a été engagé comme entraîneur de transition. On ne veut absolument pas parler de reconstruction, mais Montréal, peu à peu, reconstruit. Trois ans derrière le banc et toujours pas un seul match en séries lui serait fatal. Le pari est risqué. On se libère de Shaw, Benn et Deslauriers, on enlève donc une certaine part de virilité, avec un club toujours plus petit. Ou des grands qui ne voient pas venir les mises en échec.  On écrême les joueurs sans encore complètement les remplacer avec assurance. OH! Montréal a eu une très bonne saison l'an dernier, ne pas faire les séries avec 96 pts restera rare. Mais le club était meilleur que ce qu'il présente en ce moment.

Les attentes ne sont pas de l'ordre des Jets ou des Leafs, car Montréal, outre son gardien, n'est pas du même calibre. Il va surprendre cette saison aussi. Mais faudra qu'on joue en séries.

Juju a déjà été limogé par Montréal. Il connait le manège. Et il n'est pas si con, il sait pourquoi on a mis Dominique Ducharme à ses côtés. C'est pour éventuellement le remplacer. Peut-être même cette année, en cours de saison. Je le souhaite.

BRUCE BOUDREAU du Wild du Minnesota
Engagé depuis le 7 mai 2016.

Bruce a deux prises contre lui.

La première est, comme Babcock, il n'a pas encore été en mesure de faire franchir la première ronde au club qu'il dirige. L'an dernier, ils n'ont même pas pris part à la grande danse de fin d'année. Avant Boudreau, le Wild ne faisait pas les séries non plus. L'attente est donc assez longue pour les fans du Wild. Et Boudreau, à vie, a l'une des pires fiches comme entraîneur.

La seconde raison est que leur directeur gérant, Bill Guérin, est recrue. Il remplace Paul Fenton qui n'avait fait qu'une seule saison comme DG. Un nouveau gérant peut avoir le réflexe facile de faire le ménage en commençant son règne. La purge commence souvent derrière le banc.

La (courte) laisse de Boudreau sera peut-être ce qui le pendra.

À la défense de Boudreau, Fenton ne l'a pas aidé dans ses mouvements et non mouvements de personnel.

JON COOPER du Lighnting de Tampa Bay.
Engagé depuis le 25 mars 2013.

La pression n'est pas encore lourde sur Cooper. Il a sous la main le talent pour que son club répète la saison de rêve qu'ils ont connu l'an dernier. Mais en séries, faudra plus perdre.

Tampa Bay, sous les ordres de Cooper, ont atteint la finale dans une cause perdante, et atteint le Carré d'As deux fois. Mais une autre fin prématurée en séries deviendra indigeste.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les arbitres seront en contact avec Toronto afin de consulter la reprise vidéo en ce qui concerne votre commentaire. Vous serez publié bientôt n'ayez crainte (à moins d'être parfaitement incohérent).