Justin Williams prend une pause.
Niklas Kronwall se retire.
Et si c'était, comme Andrew Luck au football, ou Rob Gronkowski, toujours au football de la NFL?
Pour étudier d'un autre angle cette drôle de Ligue qui réfute les résultats scientifiques concernant les liens de cause à effet concernant les commotions cérébrales?
Et ne plus risquer sa vie?
L'an dernier, il y a eu 226 bagarres. 10 ans avant, on en comptait 734. C'est déjà un progrès. La LNH a dédommagé quelques 146 joueurs en 2018 dont on avait prouvé les commotions cérébrales. C'est aussi un progrès.
Mais la Ligue reste toujours agacée par la question. Ferez vous mieux pour protéger vos joueurs?
Joe Murphy est devenu un sans abri en raison des commotions. Steve Montador, Todd Ewen, Rick Rypien et Wade Belak se sont enlevés la vie en raison des commotions.
Voici 10 joueurs de la LNH qui ont dû se retirer de leur art en raison de multiples commotions.
Eric Lindros.
Oh! il avait le style pour attirer les coups aussi. C'est Scott Stevens, dont le nom reviendra partout ici, qui cloue le cercueil du gros #88 dans les séries de 2000. Mais Lindros n'en était déjà pas à sa première. Stinky Lindros avait gagné le trophée Hart en 1995, mais sa tête n'y sera plus jamais après ce hit de Stevens. Lindros jouera ensuite pour les Rangers, les Leafs et les Stars mais ne sera jamais plus aussi dominant.
Pat Lafontaine
Le talentueux joueur des Islanders a eu 6 commotions documentées avec les Islanders. Mais il jouera 6 autres années à Buffalo. Et 67 matchs avec les Rangers. Et à Buffalo, François Leroux (un des rares joueurs de la LNH contre lequel j'aurai joué, et qui avait déjà cette taille, midget!) l'assassine avant de knocker Rob Ray. En entrant en collision avec Mike Keane, son propre coéquipier Rangers, alors, sa carrière se termine avec une commotion de trop. Le 16 mars 1998. Le jour des 25 ans de ma soeur Janiper Juniper.
Marc Savard
Marc Savard connaissait ses meilleurs années quand Matt Hunwick met un terme à sa carrière en 2011. Il avait connu des saisons de 97 points et de 96 points. Mais un an avant, Matt Cooke, reconnu pour ses coups en bas de la ceinture, le coince sans que les arbitres ne le voit, un geste qui ne sera pas pénalisé et qui est de nos jours condamnable dans la LNH.
Savard était un formidable passeur et se dirigeait vers des saisons de plus de 100 points facilement. Il n'a jamais officiellement pris sa retraite et les clubs de la LNH se partagent ses droits depuis 2011. Pour atteindre le plafond salarial. Ironiquement, Matt Hunwick est alors un Bruins.
Keith Primeau
Dont on apprendra à connaître le fils devant le filet du Rocket cette saison a officiellement subi 4 commotions. Toutefois, il croit qu'il en aurait subi facilement 10. En 2000, Bob Boughner le tue. Mais Primeau revient 2 soirs plus tard. Pas tellement prudent. C'est ironiquement contre Montréal, le club qui fera naître son fils dans la LNH, que la carrière de Primeau se termine en 2005, quand Alexander Perezhogin (vous vous rappeliez de Perezhogin?) le collisione le crâne contre son épaule. Primeau tentera un retour, mais à sa retraite, il avouera qu'il joue depuis 7 ans avec des symptômes de commotion.
Paul Kariya
Karyia a marqué en moyenne 1 pt par match pendant ses 15 saisons dans la LNH. Mais quand il s'est retiré en 2011, on a vite suggéré que les propriétaires de certains clubs devraient être soulagés de plusieurs dollars pour avoir permis à certains de leurs joueurs d'avoir frappé à la tête la star. En 2003, en finale de la Coupe Stanley contre New Jersey, Kariya est littéralement détruit par Scott Stevens sur un geste qui était de l'interférence.
L'ironie, qui suivra la carrière de Stevens, voudra que Kariya revienne un peu plus tard et marque brillamment le but qui sera le but gagnant de ce match.
Adam Deadmarsh
La commotion qui met un terme à sa carrière est tellement conne. Un de ses coéquipier lui accroche la tête avec un de ses patins dans le feu de l'action. C'était tôt dans la saison 2002-2003. Il ne jouera plus jamais.
Mais sa tête avait été régulièrement abîmée au préalable.
Devenu entraîneur video de l'Avalanche, et assistant coach, il quitte les deux emplois, en raison de symptômes récurrents.
Mike Richter
Le champion de la Coupe Stanley de 1994 se retire en 2003, quand les symptômes de commotions deviennent trop insupportables. Il reçoit un puissant lancer dans le masque en 2002 de la part du défenseur des Thrashers Chris Tamer. C'était à la fin de la saison 2002. Novembre suivant, Il reçoit le genou de Todd Marchant des Oilers. Ne reviendra pas. Ne reviendra plus jamais.
Scott Stevens
Il était surtout connu pour ses coups d'épaules mortels. Je l'adorais. En Capitals, en Blues et en Devils. Mais voilà, tu cognes fort, attends-toi à être cogné. Ma propre carrière s'est plus ou moins terminée de la sorte. Je devais cogner pour convaincre des mes 5"8 mon utilité. Et une des mes épaules a fini par tomber toute seule rendu midget (non...je n'ai pas essayé de frapper Leroux, on se tirait au sol ou on le battait de vitesse).
C'est un lancer frappé errant dans un réchauffement qui met un terme à sa carrière. Il n'était plus tellement jeune. Et il est CERTAIN qu'il avait eu de multiples commotions au préalable dans sa carrière.
Je l'ai franchement adoré.
Steve Moore.
On en a assez parlé. Bertuzzi n'aurait jamais dû rejouer dans la LNH. Moore n'aura joué que 69 matchs dans la LNH.
Marc Crawford est un criminel.
Brett Lindros
Oui, le frère de l'autre. Moins talentueux mais avec le même style fonce dedans. Il ne jouera que 51 matchs dans la LNH. Dans le junior, il aura 5 commotions, mais comme roi des morons (il avait la bonne famille pour ça), il ne manquera aucun match junior.
Jouant avec la mort dans la LNH, il subit une autre commotion dans sa première saison, puis 2 autres en l'espace de 8 jours dans sa seconde.
On lui suggère, avant de devenir aveugle ou endommagé en permanence cérébralement, ce qu'ils sont tous de toute manière une fois commotionnés, de se retirer, ce qu'il fera sagement.
Kronwall pouvait lui aussi donner des commotions.
C'était le Scott Steevens de nos jours.
Et regardez bien Justin Williams nous faire un Sundin/Niedermayer en janvier et revenir pour le dernier droit avec les Cannes.
Je gage là-dessus, personnellement.
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