Plus d'un joueur dans la LNH, attaquant, défenseur ou gardien, ont connu une saison parfaite de superstar, une saison magique, de joueur élite, avant de lentement fondre au soleil qu'ils avaient tant fait briller dans les coeurs des fans, pendant la saison dite étincelante.
J'aurais pu faire un top 100.
Mais je me contenterai de 10.
Et je sais qu'il y en eu d'autres. Et que présentement, certains connaissent la saison de leur vie et ne renaîtrons jamais de la même manière, post Covid.
Commençons devant le filet.
Jim Carey (1994-1999)
Connu comme le "net detective" (Ace Ventura) ou encore "The Mask" (du film du même nom), il partageait aussi le nom de l'acteur principal des deux films en question. Le film de sa saison 1995-1996 était digne d'un Oscar. Sa fiche de 35-24-9, avec son % d'arrêt de .906, ainsi que ses 9 blanchissages combiné à sa moyenne de 2,26, qui suivait sa saison de 28 matchs et une moyenne de 2,13 buts accordés par match lui auront valu le trophée Vézina. Il était si dominant qu'il serait devant le filet pour 71 des 82 matchs des Capitals. Ceux-ci lui ferait alors signer un contrat de 4 ans de 11 millions de dollars. Ça serait assez pour en faire un gardien plus ou moins fiable. À sa troisième saison, il n'accorde toujours pas beaucoup de buts (c'était aussi les année "gros équipements de gardiens") mais ne gagne plus. Il garde une fiche de 17-18-3 avant de passer aux Bruins de Boston avec Jason Allison, Anson Carter, le choix de troisième ronde de 1997 (Lee Goren), le choix conditionnel de deuxième ronde de 1998 (si Washington resignait Tochett, ce qu'ils ont fait, ce choix devenant Bobby Allen) en retour de Adam Oates, Bill Ranford et Rick Tochett. Blessé quelques fois, il ne sera jamais plus le même. Il garde bien 19 matchs suite à son échange, mais commence la saison suivante dans les mineures, cédant le terrain à Byron Dafoe et Rob Tallas. Il ne gardera que 10 autres matchs avec Boston. Commençant à nouveau la saison suivante dans les mineures pour 30 matchs, avant d'être à nouveau recalé, dans la Ligue Internationale cette fois, pour deux matchs. Agent libre, il signe avec St-Louis mais ne gardera que 4 matchs avant de se tanner du hockey complètement en 1999.
Jonathan Cheechoo (2002-2010)
Jonathan a connu plus d'une bonne saison, au moins 4 de 20 buts et plus, mais aucune ne se comparant à celle de 2005-2006, la première après la saison complète de lock-out. Gagnant du trophée Rocket Richard avec ses 56 buts, et premier marqueur de son club (10ème de la Ligue) avec 93 pts, il jouera les 82 matchs de la saison. Ailier du maître passeur Joe Thornton, ça a clairement aidé son talent offensif. 78 des 93 pts, en 58 matchs avaient Big Joe au centre pour le repérer sur la glace. Il ne devait qu'être prêt à dégainer. Il obtient encore 37 buts la saison suivante, et 69 pts, la saison suivante, mais TOUTES les saisons qui suivront verront ses stats descendre atrocement. 37 pts, 29 pts, 14 pts. En 76, 69 et 66 matchs. Il passe aux Sénateurs avec Milan Michalek, et un choix de deuxième ronde de 2010 (Kent Simpson), en retour d'un choix de cinquième ronde en 2010 (Isaac MacLeod) et Dany Heatley, qui profitera aussi de Thornton avec deux saisons de suite de 39 buts, les deux fois jusqu'au Carré d'As de la Coupe Stanley. Ce qui rendait les contre performances de Cheechoo encore plus lourdes à accepter. Lui qui s'effaçait tant qu'il ne jouera que 61 matchs (14 pts, 5 buts) à Ottawa, qui seront aussi ses derniers dans la LNH.
Andrew Raycroft (2000-2012)
Après 15 matchs avec Boston en 2000, un autre l'année suivante et 5 en 2002-2003, il défend 57 fois le filet des Bruins en 2003-2004, garde un impressionnant % d'arrêt de .926, conserve une moyenne de buts accordés de 2,05 et rafle le trophée de la recrue de l'année. Mais son inexpérience en séries lui fait perdre confiance. Boston a une avance de 3-1 dans sa série contre Montréal et on retourne jouer à Boston. Mais Montréal pulvérise Boston 5-1. À Montréal, au match suivant, 5 autres buts, défaite de 5-2. Et à Boston, Richard Zednik marque les deux seuls buts du match dans un match trop excitant (Mon dentiste d'enfance en meurt d'un arrêt cardiaque, retrouvé dans son sous-sol le lendemain matin, à Québec) et élimine Boston. Raycroft a gardé tous les matchs. Ne sera jamais le même. Au retour de la saison de lock-out, il conserve une moyenne de buts accordés de 3,71 en 30 matchs avant d'être retrogradé dans les mineures. Il est vite échangé aux Leafs dans le triste échange contre un jeune finlandais sans expérience dans la LNH du nom de Tukka Rask, et gardera 72 matchs des Maple Leafs la saison suivante, ce qui aide beaucoup à égaler une marque pour le plus grand nombre de victoires dans l'histoire de la concession, mais un % d'arrêt de .894, c'est encore faible. Il accorde le plus grand nombre de buts dans la saison de tous les gardiens de la Ligue (205). Ilportera le couleurs de l'Avalanche, des Canucks et des Stars, jamais comme gardien #1, avant de ne plus jouer dans la LNH.
Scott Bjugstad (1983-1992)
L'oncle de Nick Bjugstad des Penguins, est un héros local de St-Paul, au Minnesota. Il y est né, à joué 3 ans pour l'Université du Minnesota, puis, pour l'équipe Olympique des États-Unis. Il est repêché en 9ème ronde par les North Stars en 1981. Il joue 5 matchs dans la LNH en 1983-1984 avant de finir dans la Ligue Canadienne de Hockey. La saison suivante, il débute dans le AHL, mais seulement le temps de 5 matchs. Il jouera 72 matchs avec le grand club. Marquant 11 fois. Mais combinant un différentiel de -21. Atroce. Mais c'est un choix de 9ème ronde, les attentes ne sont pas si grandes. Voilà pourquoi, quand il fait l'équipe en 1985, 1986, il la fait avec brio. Il marque 43 buts. et obtient 76 pts avec comme centre les vétérans Kent Nillson, Dennis Maruk et Keith Acton. Mais la saison suivante, il la commence étrangement dans les mineures. Il fera 13 pts en 39 matchs avec Minnesota. Puis 22 en 33 la saison suivante. Il n'aura fait que 33 buts et 35 mentions d'aides dans les 237 matchs hors de sa saison de rêves. Il ne fera jamais plus de 10 buts dans la LNH après sa saison de 43. Partageant son temps entre les mineures, les Penguins (-12 en 24 matchs) et les Kings qu'il quitte tout juste avant que le club n'atteigne la finale en 1992-1993.
Nikolai Borchevsky (1992-1996)
Il avait joué 9 saison en Russie avant que les Leafs ne le repêche et ne lui fasse une place dans leur club à l'âge de 27 ans. Dès sa saison recrue, il marque 34 fois, et obtient 74 pts en 78 matchs. À l'aile d'un Doug Gilmour très inspiré qui fera 127 pts. Toronto atteint le carré d'As, et il n'y est pas pour rien avec ses 9 pts en 16 matchs. Blessé la saison suivante, il ne marque que 14 buts et obtient 34 pts en 45 matchs. Mais ne jouera plus 20 matchs dans l'uniforme des Leafs, Il ne marque qu'un seul but dans les trois derniers clubs qu'il fréquente (Toronto, Calgary, Dallas) et ne fera jamais plus de 5 pts dans un club de la LNH. Une comète Russe qui donne son dernier coup de patin à 30 ans, en novembre 1995.
Warren Young (1981-1988)
C'est tard, à 25 ans qu'il joue son premier match dans la LNH, avec les North Stars du Minnesota. Dans ce seul match, il sera -3. Il en rejouera 4 un an plus tard. Y fera 2 pts. Il sera signé comme agent libre par les Penguins en 1983. Obtien 8 pts en 15 matchs, mais joue surtout dans la CHL. En 1984, Pittsburgh repêche un certain Mario Lemieux. Mario rendra tout le monde bon autour de lui. À ses côtés, jouant les 80 matchs de 1984-1985, Young marque 40 buts. Et obtient 72 pts. Second marqueur du pauvre club qui ne fait pas les séries, derrière Lemieux qui en a 100 (pts). Il quitte Pittsburgh pour Detroit la saison suivante et marque 22 buts en 79 matchs. Il est aussitôt rééchangé aux Penguins mais la magie n'opère plus. Il n'y fera que 21 pts en 50 matchs, puis joue seulement 7 matchs la saison suivante avant de ne plus patiner dans la LNH.
Fernando Pisani (2002-2011)
Les fans des Oilers se rappellent du joueur au nom italien pour sa saison 2005-2006, mais surtout pour son après-saison où il allait marquer 14 buts en 24 matchs, menant son club au septième match de la finale de Coupe Stanley, perdu contre la Caroline. Il en avait marqué 8 en 35 matchs dans sa première demie-saison, mais 16 dans sa première complète (76 matchs) en 2003-2004, ce qui avait été suivi d'une saison de lock-out qui lui avait fait beaucoup de bien. Il en était revenu avec une saison de 18 buts (un sommet personnel) en 80 matchs et de seulement 4 de moins en séries, qui en aurait fait un valide trophée Conn Smythe si Edmonton gagnait ce 7ème match. On l'aimait le barbu #34 au nom italien. Il jouera 4 autres saisons avec les Huileux, ne répétant pas mieux, ne jouant jamais plus en séries, sinon 3 matchs (aucun point) à sa dernière saison, son unique avec les Black Hawks.
Wayne Babych (1978-1987)
Les Blues misaient beaucoup sur Babych, le repêchant 3ème de la Ligue en 1978. Il venait tout de même d'enregistrer deux saisons de 50 buts et de plus de 110 pts dans les juniors, à Portland. Il a bien fait à ses deux premières saisons avec 27 et 26 buts respectivement et 63 et 61 pts. Ce qui était tout à fait dans ce qu'on attendait de lui. À sa troisième saison, avec un autre maître passeur, Bernie Federko, il allait marquer 54 fois, et totaliser 96 pts. Il domine la Ligue (qui comprend quand même Gretzky et Bossy très en forme) pour les buts marqués à forces égales avec 40. Blessé la saison suivante, il ne jouera que 51 matchs. Et ne sera plus jamais le même. Il ne fera jamais plus plus de 20 buts et jamais plus plus de 54 points. Qu'il fera en 1984-1985 (avec Lemieux), deux ans avant ses derniers coups de patins dans la LNH. Qui le feront passer par Pittsburgh (67 matchs), Québec (15) et Harrford (41) avant de finir sa carrière de manière gênante, dans les mineures.
Doug Lidster (1983-1999)
Héros local de la Colombie-Britannique, quel honneur que ce soit les Canucks qui le repêchent en 7ème ronde en 1980. Il jouera 16 saisons dans la LNH, et se méritera quand même 2 bagues de la Coupe Stanley. Mais des bagues gagnées avec les Rangers et les Stars et pour lesquels il n'a presque pas joué. 4 matchs et 32 minutes avec Dallas en 1999 et 9 matchs sur 23 avec New York en 1994. Lidster a enregistré 343 points dans ses 16 ans, en 897 matchs. Lui laissant une moyenne de 21 pts par saison. Une fiche de défenseur de troisième paire. Mais quelqu'un avait mis quelque chose de bionique dans ses gourdes en 1986-1987, alors que, sans pression aucune, puisque Vancouver serait si pwuoche (ce qui est pire que poche) que seulement 2 clubs seraient pires qu'eux (par 2 pts): New Jersey et Buffalo, il récolterait pas moins de 51 mentions d'aides et 63 pts en 80 matchs. Il n'avait jamais fait 30 pts auparavant. Et une saison de 38 pts, en 1990-1991, toujours Canucks, sera le mieux qu'il fera par la suite. Il sera Canucks de 1983 à 1993, Rangers le temps d'une Coupe en 1994, Blues l'année suivante, Rangers encore trois ans, avant de finir sa carrière avec une saison à Dallas, et quand même une bague.
Brad Maxwell (1977-1987)
À sa saison recrue, il impressionne avec 37 pts avec les North Stars du Minnesota. Pas mal pour un jeune défenseur. Mais le -57 à sa fiche fait peur. Il joue 2 matchs dans les mineures la saison suivante et 70 autres dans la LNH qu'il ne quittera plus pour les 11 prochaines années. Il est agressif, a un puissant tir qui terrorise et il aide son club à atteindre la finale face aux Islanders, dans une cause perdante en 1981. 37 pts, 37 pts, 16 en raison d'une blessure, 31, 39, on s'attend à ce genre de production de sa part. Mais en 1983-1984, il fait croire autre chose. À 26 ans, il devient une terreur à la ligne bleue. Neal Broten, Brian Bellows, Dino Ciccarelli, Tom McCarthy, Steve Payne, Denis Maruk forment le top 6 des attaquants. Hartsburgh, Maxwell et Roberts forment le big three. Don Beaupré connait son meilleur hockey. Les North Stars seront éliminés par Wayne, Mark, Jari et compagnie en demie finale, mais ils seront éliminés par les meilleurs. Maxwell termine second marqueur du club en séries. 1 pt derrière Bellows. Et en saison, il domine avec 19 buts, 54 passes et 73 pts. Il ne fera que 41 pts la saison suivante entre Minnesota et Québec, 26 à Toronto, et dans sa dernière saison, il fera 8 pts à Vancouver, 4 avec les Rangers et 9 de retour avec les North Stars, échange qu'il prétend avoir été fait quand le directeur gérant des Rangers (Phil Esposito) perd au cartes contre le directeur général des North Stars (Lou Nanne).
Mentions déshonorables: Tony Tanti après avoir fait 86 pts et marqué 45 buts en 1983-1984 à Vancouver. Steve Penney après 1985 avec les Canadiens de Montréal. Chris Kontos après les séries de 1989 avec les Kings de Los Angeles où il enregistre 9 buts en 11 matchs. Jimmy Carson une fois envoyé à Edmonton avec toute la pression de "remplacer" Wayne Gretzky. Wilfrid Paiement après sa saison de 97 pts avec Toronto en 1980-1981. Mark Bell après avoir quitté Chicago.
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