De Bonne et de Mauvaise Guerre

Tricher.

Ça a toujours existé. De part et d'autres du monde du sport. De ceux qui le dirigent, de ceux qui le jouent, de ceux qui l'encadrent. Là où il y a des hommes y a de l'hommerie. 

La Ugly Cup des Bruins de Boston étaient assez salement baignée de la laideur d'un Colin Campbell qui avait refusé de punir Zdeno Chara pour sa tentative d'assassinat, mais surtout, qui avait été de la cohorte qui avait privilégié Boston à tous les niveaux jusqu'à la Coupe. Comme Bettman et ses sbires favorisent en tout point Las Vegas, excellent vendeur de leur produit. 

Vegas est l'équipe la moins punie de toute les présentes séries. Moins punie comme dans "consigne du patron". Qui était dans les estrades lors du premier match officié par l'atroce Chris Lee, entre Las Vegas et Mtl. Lee, dont il est de notoriété publique qu'il déteste les Canadiens et s'est toujours beaucoup plu à les torturer et à soulever l'ire de l'organisation, de leurs fans, et bien entendu, des joueurs. Quand il arbitre un match impliquant les Canadiens, on sait que Montréal doit battre deux clubs. Ce qu'il a fait, au troisième match. Après trois périodes d'arbitrage tout simplement exécrables, de l'avis de tous. Même de commentateurs non reconnus pour défendre les Canadiens de Montréal. Perry s'est fait littéralement arracher le nez par le bâton de Marchessault en période supplémentaire. Ce n'était pas voulu, mais c'est votre règlement à la con, sang = 4 minutes. Volontaire ou non. Si Mtl avait perdu ce match, y aurait eu des morts.   

Au quatrième match, la totale. Pris en flagrant délit de tricherie ouverte encore. Les deux photos que vous voyez, ça se déroulait sous ses yeux d'arbitre en chef. Derrière ces yeux, un cerveau, qui a pensé deux choses. ou bien "c'est du hockey", ou bien "Bien mérité sale petit Canadien de merde". Probablement les deux. 

"Tks, boss"

Un arbitre en devoir, pratique son devoir. 

Chris Lee est à la LNH ce que Bernard Madoff/Vincent Lacroix étaient pour les investisseurs. 

Que jamais on ne le reconnaisse dans les rues de Montréal. 

L'attaque de Vegas est en panne. Stone, Pacioretty, Marchessault, Smith, Tuch, Karlsson ont tous les munitions et le talent de produire offensivement et pourtant, des 9 buts du clubs jusqu'à maintenant, 6 ont été marqués par des défenseurs, deux par Nicolas Roy et l'autre par Mattias Jarnmark. Des gars de troisième trio. Leur 4ème trio est quasiment inexistant, c'est ce qui semble favoriser Montréal en ce moment. Alors que ce 4ème trio, Perry/Staal/ Armia, peut être aussi dérangeant que n'importe lequel autre du club. Ryan Reaves? Mais que fait il encore là lui? Ah oui! protégé par la Ligue. Mais ce type de joueur est à bannir. DeBoer l'a compris. Pour gagner le dernier match, il ne l'a pas habillé. Il aussi pris la décision audacieuse de faire garder le filet par Robin Lehner. Ce qui faisait passer le terrible message que Fleury était le problème du club (Not, c'est l'absence d'attaque des 6 premiers attaquants). Le pari a été payant pour la ville de tous les paris et Lehner a été brillant dans le gain de Vegas qui fera 2-2 et l'a rendue maintenant une série 2 de 3. Mené 1-0 par Montréal. Mais seulement jusqu'à jeudi. Jour de notre fête nationale...

...tant de choses peuvent naitre un soir de fête nationale. Comme un candidat à la finale.

Dans l'autre demi-finale, Tampa Bay est franchement très fort et devrait sincèrement rafler tout le reste. Sommes nous surpris? ils sont près de 20 millions au dessus la masse salariale. Brayden Point est l'une des nombreuses stars de cette resplendissante équipe qui présente très très peu de failles. Quand Sergachev se trouve à être votre faiblesse mentale adverse, vous n'êtes pas trop mal pris. L'arbitrage de cette série a aussi été fameusement terrible jusqu'à maintenant. TB marquant avec 7 joueurs, pas 6, 7! joueurs sur la glace, des appels de punitions jamais faits, ce qui fait toujours en sorte qu'on tente de pousser le niveau de tolérance des officiels à plus encore, ce qui, forcément, dégénère. J'ai vu Yanni Gourde laisser tomber les gants (c'est du hockey?) sans se battre, mais cherchant promptement le faire. Comme personne n'a mordu à ses conneries, il a repris ses gants.  Mais pour le # de clown, il fallait punir ce type de comportement. Matthew Barzal a perdu les pédales dans le déconfiture de 8-0 de lundi soir. Contre un joueur vicieux, oui, mais qui ne méritait pas un double échec sur le menton. L'arbitrage est si piteux qu'on frôle le soccer dans les comportements des joueurs. Rutta a beurré épais contre ce double-échec. Mais Cizikas et Nelson avait fait pire contre moins peu de temps avant. Quand on prend conscience que les arbitres sont particulièrement abrutis, et plus les séries, plus troublant et évident ça devient, difficile de ne pas vouloir tenter de manipuler les manipulateurs. 

Point, si il marque encore une seule fois à chacun de ses deux prochains matchs, égalisera le record de Reggie Leach en 1976, qui avait joué 10 matchs de suite, en séries, marquant 15 buts et obtenant 2 mentions d'aide sur cette période. 17 pts en 10 matchs...Il terminera, cette année-là avec 19 buts et 5 mentions d'aide, menant son club en finale, et raflant l'unique trophée Conn Smythe remporté par un attaquant (ou un défenseur) dans une cause perdante. En effet, Montréal avait gagné en 4 matchs contre les brutaux et intimidateurs Flyers. Ceux-ci avaient totalisé 1980 minutes de pénalité en saison régulière et 396 en 16 matchs de séries. Montréal avait obtenu 977 minutes de pénalités en saison régulière et 185 en séries. On avait alors dit que le hockey devait gagner contre l'intimidation.

Dans le série Montréal-Vegas, rien n'est gagné. Mais que le talent et non la triche soient ce qu'il faille retenir de cette série. Pas l'arbritrage. 

Dans la série Tampa Bay- New York, ça pourrait se terminer ce soir pour les Islanders. Je souhaite à Point de battre la marque de Leach. Mais j'aimerais mieux voir les Islanders se rendre en finale. C'est personnel. Relisez-moi antérieurement, je le détaille dans la dernière chronique. 

Les Islanders, c'est le club qui a fait une place à Kelly Hrudey dans la LNH, à ses débuts. Parenthèse pour conclure, pour vous dire à quel point je trouve parfaite la couverture canadienne anglaise des matchs. Hrudey, l'ancienne joueuse Cassie Campbell et Kevin Bieksa font des observations très justes, et sont de fort agréable commerce. Jennifer Botterill est d'un charme fou. Je ne me passe pas de son sourire, mais de plus, ses observations sont tout simplement bien avisées et visant toujours juste. Avec Anthony Stewart ou avec les trois autres mentionnés, la dynamique est tout simplement parfaite. 

Intéressante et charmante. 

Ils m'ont d'ailleurs surpris, condamnant avec véhémence par deux fois, et la seconde fois, excédés par la répétition, les choix de Chris Lee en tant qu'officiel. Et la Ligue par la bande. 

Mises en échec de bonne guerre. Ça fait du bien de voir qu'on est pas seul à voir de l'injustice. 

Et je les trouvais brillants avant. Charmant.