mercredi 16 mars 2022

L'Ingrédient Mystère Qui Fait de Vous, des Aspirants Champions Sérieux


Une vingtaine de club le cherche en ce moment. Jusqu'à lundi. 

Oui, la chimie du vestiaire y est essentielle. Oui la facteur de l'épuisement est aussi à ne pas sous estimer. Quand Pittsburgh a gagné ses deux Coupes de suite, ils ont manqué de jambes au 6ème match de la deuxième ronde contre Washington, en 2018. Tampa Bay n'arrivera peut-être pas à gagner une troisième. Il n'y a pas eu autant de congés que dans les saisons précédentes, en raison de la pandémie. La première de leurs deux dernières Coupes était la plus dure à gagner. Les plus longues séries. Ils l'ont fait. L'an dernier, ils l'ont encore fait, avec peu de mois de congé. Contre un club, Montréal, qui cette année, compose avec une équipe épuisée des dernières séries. Du moins, en début de saison. L'usure semble immense sur un joueur comme Brendan Gallagher. 


Vous pouvez être certains que Jon Cooper, à Tampa Bay, cherche des moyens de faire reposer Steve Stamkos, Victor Hedman et Andrei Vasilivskiy. L'usure a fait ses preuves: Shea Weber, Carey Price en sont deux vrais exemples. En voici d'autres:

1933: les champions défendants de la Coupe sont les Maple Leafs. En première ronde, l'équipe de Conn Smythe élimine Boston, mais lors du 5ème et dernier match, on aura besoin de 6 périodes supplémentaires pour le faire. Le match se termine passé 2h du matin. On prend le train le lendemain pour être à New York vers 14h. Bien entendu, pour le match suivant contre les Rangers, Toronto est crêmé 5-1. Et se fera éliminé par eux. NYR gagne aussi la Coupe. 


1984: Quand les Islanders sont stoppés par Wayne Gretzky et Mark Messier, en 1984, après 4 Coupes Stanley, en finale, ils avaient gagné 19 séries consécutives. Un record qui tient toujours. La moitié du club jouait blessé. Alors arrivé en moitié d'homme face à Wayne, Mark, Paul ou Jari, ostie, t'es vite cuit! Edmonton gagne en 5 matchs. 


Tampa Bay pourrait facilement être ce club épuisé cette année. Les Islanders, double carré d'As dans les deux dernières années, le sont. Dans les clubs les moins épuisés se trouverait Calgary. Ils ont eu 130 jours d'absolu congé. Et vont fort bien. La Caroline et l'Avalanche ont duré deux rondes deux ans de suite, mais les deux clubs ont suffisamment de jeunes jambes pour tenir le coup. On sent que ça pourrait être leur tour. 

Les blessures à Robyn Lehner et Jack Campbell confirment qu'il y a quelque chose dans le style des gardiens contemporains qui les écarte de la compétition trop vite. Quoi? Je ne sais pas encore, je me concentre là-dessus pour les séries. Mais aura-t-on besoin d'un excellent gardien pour les séries ? Pas 100% Nécessaire. Ça ne peut pas nuire, mais je crois que ce n'est pas 100% nécessaire.


Holtby, Fleury, Korpisalo, Varlamov et Georgiev pourraient changer de camps.Peut-être moins Holtby, maintenant que Khudobin est forcé à la table d'opération. Même Georgiev je ne l'échangerait pas si j'étais NYR. Mais NYR refuse de donner un premier choix ou un jeune contre Ben Chiarot: avalez votre face, bande de rapaces!  Ben Chiarot n'accompagne pas les Canadiens contre Arizona, à domicile, considérez-le parti, quand alors. Des rumeurs font changer de camps Thomas Hertl, Claude Giroux et Andrew Copp. Josh Manson vient de renforcir le Colorado, à la ligne bleue, Landeskog (7 millions à soustraire) est adéquatement blessé jusqu'aux séries. Samuel Girard aussi (5 millions à couper de la masse). Une partie du salaire de Manson sera encore payé par Anaheim. Y aurait de la place pour Giroux. Ouch! la force de ce club par la suite! Minnesota, Toronto, Vegas, Dallas, Edmonton ou tous ceux-là pourraient viser un gardien.

Mais attention, chimie! Quand Paul Karyia et Teemu Selanne deviennent Avalanche, en 2004, ce sera une catastrophe. 36 pts pour Paul, 32 pour Teemu. 51 matchs pour Karyia mais 78, pour Teemu! Les deux ne sont plus Avs dès la saison suivante. 


La chimie est peut-être ce qui fait que Toronto n'arrive pas à gagner dans les séries depuis longtemps. Le leadership de ce club reste terne si on compte sur leur #34. Je peine à admirer Auston Matthews. je lui reconnais un excellent sens de l'opportunisme et un fameux lancer du poignet accompagné d'un bon compas dans l'oeil, mais il n'arrive pas à m'impressionner. Jamais. Ça a surement un peu à voir avec ma proverbiale mauvaise foi à l'égard des Leafs, mais je dirais que je trouve toujours davantage de raisons de ne pas l'aimer. 


Comme ce geste qu'il a posé contre le défenseur Rasmus Dahlin, des Sabres. Je concède que Dahlin ne faisait pas tellement mieux contre lui. Et je reste surpris qu'on ai suspendu Matthews 2 matchs. Mais j'ai un feeling que c'est parce que justement, il est antipathique. Marc-André Fleury fait la même chose et il a une tape sur les doigts.

Avec Montréal écarté des séries, puisque nous jasons Toronto soudainement, mon seul objectif de fin de saison pour en faire une saison satisfaisante est juvénile. 


Je souhaite Toronto éliminé en première ronde.

C'est pas de l'envie.

C'est de la cruauté. 

Et je ne le dirai jamais assez, vouloir battre Dylan Cozens après une parfaite mise en échec contre Matthews (ou quiconque) mérite la mort. Micheal Bunting, si je jouais dans la LNH, tu serais une de mes cibles. Rien n'était illégal sur ce qu'a fait Cozens. Mais bon, je suis idéaliste là-dessus, je le sais. 


Je comprends peut-être un peu les crottes sur le coeur d'Auston, ce match-là. Mais encore, un vrai leader répond autrement qu'il l'a fait. 

Le meilleur ingrédient reste encore selon moi, la chimie du vestiaire. 

Comme celle autour d'Edmunson, Danault, Weber, Price et Perry l'an dernier. Ou Hedman, Stamkos, Point, Killhorn et Gourde. Qui eux, ont gagné. 

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