mercredi 9 novembre 2022

8 Québécois Leaders de Franchises de la LNH

Je le répète souvent, le Québec est un petit miracle francophone. Ce n'était pas obligé de l'être, ce n'était ni forcément le cas car bien des Québécois sont aussi anglophones, mais 8 joueurs et/ou anciens joueurs Québécois francophones, évoluant pour la même concession (au moment d'écrire ceci) sont actuellement les meilleurs de l'histoire de cette organisation en ce qui concerne les points dans le même uniforme. 

Vous sauriez trouver ces joueurs sans recherches ? 

Je vous offre la chance de les deviner d'abord, sans lire le reste. Je vous donnes les clubs:

Boston

Buffalo

Floride

Los Angeles

Montréal

Rangers

Pittsburgh

Vegas

Zavez deviné avant de lire plus bas? 

Vous êtes déjà surpris n'est-ce pas ? Y en a eu des immenses Québécois à Chicago, Tampa Bay ou avec les Islanders, et je vous ai induit en erreur en entête avec une photo ou trois, mais les deux meilleurs pointeurs sont autres dans l'histoire de ces trois clubs. 

Et pour le bien de la recherche, l'histoire de l'Avalanche contient celle des Nordiques, l'histoire des Jets, celle des Thrashers, l'histoire des Hurricanes, celle des Whalers, celle de deux Flames (Calgary et Atlanta 1972-1980) sont ensemble, celle des North Stars, celle des Stars, et celle des Devils, celle des Rockies.

En prime je vous donnerai les meilleurs de chaque autre concession de la LNH. Mais l'accent sera mis sur les leaders Québécois. On est pas si nombreux, mais maudit qu'on a des raisons d'être fiers parfois.

Anaheim: Ryan Getzlaf (1019 pts)

Arizona: Shane Doan (972 pts)

Boston: Raymond Bourque (1506 pts)

Le petit gars de Ville Saint-Laurent a totalisé 1506 pts en 1518 matchs. Repêché 8ème en 1979, par les Bruins, il sera recrue de la saison suivante dans la LNH. Il impressionne dès son adolescence dans la LNH. Dès sa première saison, 17 buts, 65 pts et 80 matchs, match d'étoiles, trophée Calder et 4ème pour le trophée Norris remis au meilleur défenseur qu'il gagnera tout de même 5 fois par la suite. En 1991-1992, il gagne le trophée King Clancy Memorial remis au joueur ayant le mieux contribué à la Ligue et hors glace, dans des causes humanitaires. Ce seront 18 ans qu'il jouera avec Boston ne réussissant jamais à signer son nom sur la Coupe malgré deux finales. Si bien qu'après 18 saisons, il a demandé à aller la gagner ailleurs, ce qu'il aura fait 2 ans plus tard dans les hauteurs de Denver. Mais Bourque sera toujours tatoué Bruins. Le vrai visage de ce club, ce n'est pas la brute épaisse Cam Neely qui venait tout juste, la semaine dernière, de signer Mitch Miller avant de plier devant le tollé de ses propres joueurs et de la LNH et de changer d'idée. Neely c'est la côté sombre du hockey, à Boston. C'est le hockey sale. Rien n'était plus propre que Raymond Bourque.   

 En séries éliminatoires, il a marqué 161 pts. À 23 ans, en 1983-1984, il fera pas moins de 31 buts et totalisera 96 pts. Il fera 90 pts et plus 4 fois, 80 pts et plus, 10 fois. 9 fois il fera 20 buts ou plus, 9 autres fois, il fera 15 buts ou plus. Il aura la classe d'aller féliciter en plein match le gardien Ron Tugnutt, complètement abandonné par ses Nordiques dans un match où Tugnutt doit faire face à 73 lancers, dont le boulet de Ray Bourque 19 fois. À la retraite depuis juin 2001, il sera au Temple de la Renommée 3 ans plus tard. 

Buffalo: Gilbert Perreault (1326 pts)

La fierté de Victoriaville, où mon père aura été entraineur de son frère au début des années 70, avec les Vulkins. La même année, 1970, Gilbert est fait premier choix de la LNH et premier choix de l'histoire de cette nouvelle franchise après une saison de 121 pts en 54 matchs chez les Juniors. Il gagne lui aussi le Calder avec 72 pts en 1970-1971, dont 38 buts. Il ne fera pas moins dans les 10 années suivantes sauf une fois, 51 pts en 55 matchs, une année où il est blessé. Des saisons de 74, 88, 51, 96, 113, 95, 89, 85, 106 pts avant d'en faire 59 en 56 matchs, une année où il est encore blessé. Il totalisera encore de précieux 73, 76, 90. 83 et 60 pts avant de ne jouer que 20 matchs, en 1986-1987, affaibli par les blessures et récoltant encore quand même, 16 pts. Il ne fera jamais 50 buts, mais 40 et plus 3 fois, et 30 et plus 10 fois. Il est de l'équipe Canada qui battra la Russie dans la série du siècle, mais très brièvement. Il gagnera, en 1972-1973, le trophée Lady Bing remis au joueur jugé le plus gentilhomme sur la glace, avec 5 punitions en 78 matchs. 
Il jouera ses 17 saisons de la LNH pour les Sabres. Terminant 3ème marqueur de la LNH en 1976, derrière Guy Lafleur et Bobby Clarke. Il atteint la finale de la Coupe Stanley une seule fois, en 1975, contre les Flyers, finale perdue en 6 matchs, et totalisera 8 pts en 14 matchs. Avec René Robert à droite et Richard Martin à gauche, deux ailiers qu'il aidera à faire marquer 40 buts deux fois et plus de 30 buts deux autres fois au premier, et plus de 50 buts 2 fois, plus de 40, 3 autres fois et plus de 30 autres fois, le second, il était le centre de la ligne qu'on appelait "The French Connection".  Son #11 a bien entendu été retiré. Il sera un des meilleurs joueurs de la LNH à na jamais gagner la Coupe Stanley.


Calgary: Jarome Iginla (1095 pts)

Caroline: Ron Françis (1175 pts)

Chicago: Stan Mikita (1467 pts)

Colorado: Joe Sakic (1641 pts)

Columbus: Rick Nash (547 pts)

Dallas: Mike Modano (1359 pts)

Detroit: Gordie Howe (1809 pts)

Edmonton: Wayne Gretzky (1669 pts)

Floride: Jonathan Huberdeau (613 pts)

Toujours actif dans la LNH, le natif de St-Jerôme, l'est pour la toute première fois, ailleurs que dans le club qui l'avait repêché, à Calgary. 3ème choix de la LNH au repêchage de 2011, derrière Ryan Nugent-Hopkins et Gabriel Landeskog, il jouera ses 10 premières saisons, de 2012 à 2022, avec les Panthers. Il marque 14 fois à sa première saison, et ne joue que 69 matchs, la saison suivante, incommodé par les blessures. Mais à partir de 2014, il cummule deux saisons de suite de plus de 50 pts. Blessé suffisamment pour ne jouer que 31 matchs, en 2016-2017, il totalise quand même 26 pts. 

Par la suite, il n'aura jamais plus en bas de 60 pts. 69 en 2018, 92 en 2019, 78 en 2020 (et 69 matchs!), 61 en 2021 (et 55 matchs!), 115 l'an dernier en faisant le second pointeur de la LNH, derrière Connor McDavid et un nommé au trophée Hart remis au joueur le plus utile de la LNH. Toutefois, Alexander Barkov n'est que 60 pts derrière et sera Panthers encore toute la saison. Devrait, du moins. Il devrait aussi, sans blessures, battre la marque d'Huberdeau dans l'ancien club de Roberto Luongo.

Los Angeles: Marcel Dionne (1307 pts)

2ème choix du repêchage de 1971 derrière Guy Lafleur, alors repêché par les Red Wings, il venait tout juste de cumuler des saisons de 100, 132 et 134 pts, en 48, 54 et 46 matchs, respectivement, avec les Black Hawks de St-Catharines dans la OHA. Échangé (à sa demande) après des saisons de 77, 90, 78, et pas moins de 121 pts, terminant au troisième rang des marqueurs derrière Orr et Esposito, il passe aux Kings, avec Bret Crashley en retour de Terry Harper, Dan Maloney et d'un choix de deuxième ronde de 1976 qui deviendra Jim Roberts. Il fait 94 pts à sa première saison sur la côte Ouest. Il en fait 122 la saison suivante défonçant les 50 buts (53) pour la première fois. Il termine derrière Guy Lafleur à la conquête du trophée Art Ross.Mais il gagne pour la seconde fois le trophée Lady bing remis au joueur le plus gentilhomme. En 1978, il marque 79 pts en 70 matchs. Et totalise 59 buts l'année suivante et 130 pts. Le gardant toujours second à la conquête du trophée Art Ross, derrière Bryan Trottier, cette fois. 

Avec Dave Taylor sur une aile, et Charlie Simmer sur l'autre, ils font des malheurs. Dionne gagne enfin son championnat des marqueurs, puisqu'il a deux buts de plus (53) qu'un nouveau venu du nom de Wayne Gretzky, qui a autant de points que lui, 137. Dionne, Taylor et Simmer feront plus de 100 pts, en 1980-1981, devant le trois premiers compagnons de trio à la faire dans la LNH. Dionne obtient 58 buts, 77 mentions d'aide, 135 pts et termine second marqueur de la LNH derrière vous savez qui, Taylor obtient 47 buts, 65 mentions d'aide et 122 pts et Simmer, 56 buts, 49 passes et 105 pts. En 1982 et 1983, Dionne termine chaque saison avec plus de 50 buts (50 et 56) et plus de 100 pts (117 et 107). En 1983-1984, avec seulement 66 matchs en raison d'une blessure, il totalise quand même 92 pts. En 1984-1985, il accumule 126 pts mais termine quand même 4ème marqueur de la LNH, derrière Dale Hawerchuk qui en a 4 de plus avec les Jets, Jari Kurri et Wayne Gretzky.  Dans ses deux dernières saisons comme Kings (Il en jouera 12), le petit gars (5'08) de Drummondville totalisera successivement 94 pts et 74 pts en 67 matchs, avant de passer aux Rangers, avec Jeff Crossman et un choix de 3ème ronde de 1989 qui deviendra Murray Garbutt en retour de Tom Laidlaw et Bobby Carpenter. Il gagnera aussi le trophée Lester B.Pearson remis au meilleur joueur tel que voté par l'Association des joueurs de la LNH en 1979 et en 1980. Il est intronisé au Temple de la Renommée en 1992. Il est assurément parmi les meilleurs joueurs de la LNH aussi, à ne jamais gagner la Coupe Stanley. 

Minnesota: Mikko Koivu (709 pts)

Guy Lafleur (1246 pts)

Nashville: David Legwand (566 pts) Mais Roman Josi est tout juste 24 pts derrière, sera battu cette année.

New Jersey: Patrick Elias (1025 pts)

NY Islanders: Bryan Trottier (1353 pts)

NY Rangers: Rod Gilbert (1021 pts)

L'attendiez pas hein, lui ? Gilbert a été un héros obscur de la conquête du Canada dans la Série du Siècle. Les Rangers sont un de ses clubs, où les joueurs ne restent pas si longtemps et ne sont que de passages. Trouver des joueurs qui y ont joué plus de 10 ans est assez rare. Chris Kreider est ce joueur actuellement, jouant sa 10ème année comme Rangers, mais restant à 588 points de Gilbert. Ce dernier jouera 18 saisons comme Rangers, à partir de ses 19 ans, en 1960. Il ne sera pas régulier avant 1962. où il fait 31 points en 70 matchs, à 21 ans. Il double la production la saison suivante et obtient 36 pts la saison d'après. Mais il se blesse de manière importante et ne joue que 34 matchs en 1965-1966. Il sera opéré au dos. Il fréquentera amoureusement l'actrice Dominique Michel, un temps. Il fait 46 points en 1966-1967 et deux fois 77 pts, de suite. Marquant jusqu'alors 20 buts ou plus, 5 fois en 9 ans. En 1970, il obtient 53 pts. La saison suivante sera sa première de 30 buts. Mais à la fin de la saison de 1972, il aura marqué 43 buts, et totalisé 97 pts. Terminant 5ème marqueur du circuit, derrière ses coéquipiers Jean Ratelle et Vic Hadfield, pourtant tous deux peu utilisés dans la Série du Siècle. Les trois ensemble se feront appeler la GAG line (Goal A Game). En séries éliminatoires, il est au sommet de son art avec 15 pts en 16 matchs, mais les Bruins battent les Rangers en 6 matchs, en finale. Durant la saison, autre époque, 1972, le trio Ratelle/Hadfield/Gilbert devient le premier où les 3 obtiennent 40 pts ou plus. 

Il obtient 84 pts la saison suivante puis trois saisons de suite de 36 buts et de 77, 97 et 86 pts. Il obtient 75 pts en 77 matchs en 1977 et termine sa carière en 1978, n'y jouant que 19 matchs et freiné par un dos fragile. Passant toute sa carrière avec les Rangers, phénomène rare dans ce marché volatile, il battra 20 records de concessions lors de son passage, en plus de participer à 8 matchs des étoiles représentant son club et gagnant le trophée Bill Masterton remis au joueur ayant montré le plus de qualité de persévérance et d'esprit d'équipe, en 1976.  Non # 7 est retiré en 1979 et il est intronisé au temple de la renommée trois ans plus tard. Il est décédé en août 2021, à Manhattan, à 80 ans. Il était né, à Montréal. Fût naturalisé Étatsunien, aussi.  

Ottawa: Daniel Alfredsson (1108 pts)

Philadelphie: Bobby Clarke (1210 pts)

Pittsburgh: Mario Lemieux (1723 pts)

Le Magnifique joyau de Ville-Émard a d'abord dominé le hockey junior avant de s'imposer de la même manière de la LNH. Aussi héritier d'un dos fragilisé, le grand Mario ne jouera que 915 matchs dans la LNH, ce qui rend ses chiffres, magistraux. Avec les Voisins de Laval, se sont des saisons de 96 pts, 184 pts et 282 pts qu'il enregistre. 84 buts, 100 mentions d'aide en 66 matchs, son avant dernière saison junior, 133 buts, 149 passes, sa dernière. Il est le naturel premier choix au repêchage de 1984. Il se bat à son match d'ouverture à domicile et signe sa saison de 100 pts dès sa première. Il obtient le trophée Calder.  Sa seconde saison est phénoménale avec 141 pts. Il passe de 19 à 20 ans en début de saison. Il termine second marqueur de la LNH, 74 points derrière Gretzky. À la fin de 1987, il aura été blessé, ne jouant que 63 matchs, mais totalisant quand même 107 pts et obtenant sa première saison de 50 buts (54). Il en marque 70 la saison suivante et obtient 168 pts, raflant son premier Trophée Art Ross. Il est plus spectaculaire encore la saison suivante avec ses 85 buts, 199 points, et son second championnat des marqueurs. 

En 1990, son dos lui cause de sérieux maux et il ne joue que 59 matchs, mais accumule123 points, dont 45 buts. Bien qu'il ne joue que 26 matchs en saison régulière (et obtient 45 pts), il répond présent en séries et joue les 23 matchs totalisant 44 points en 23 matchs, devenant le premier capitaine des Penguins à soulever la Coupe et raflant aussi un premier trophée Conn Smythe. Même scénario l'année suivante. Il ne joue que 64 matchs mais obtient tout de même 131 pts, dont 44 buts. En séries, deuxième conquête, deuxième Conn Smythe, 34 points en 15 matchs. Il marquera 69 buts en 60 matchs, la saison suivante et gagne un autre trophée Art Ross avec ces 160 pts. Il ne jouera que 22 matchs la saison d'après totalisant 37 points avant d'en rejouer 70 totalisant 161 pts, marquant encore 69 buts. Il gagne un autre championnat des marqueurs de la LNH. Jouant 76 matchs, ce qu'il n'a pas fait depuis 8 ans, il réussit 122 points, marque 50 buts et choisit de se retirer afin de soigner son dos. Il ne joue pas pendant 3 ans. Il est magistral.

Mais quand il revient, c'est principalement pour en mettre plein la vue à son fils qui n'avait jamais pris conscience du talent de son magnifique père. Son retour est hollywoodien. En 43 matchs, il fera 35 buts et aura 76 pts. Il ne joue que 24 matchs la saison suivante mais obtient 31 pts. En 67 matchs, il obtient 91 pts, en 2002-2003. Il ne joue que 10 fois l'année suivante (9 pts) et 26 fois, sa dernière saison, obtenant 22 pts. La légende se retire avec deux bagues de la Coupe Stanley, autant de trophée Conn Smythe, 6 championnats des marqueurs, 3 trophées Hart, 4 Lester B.Pearson, le Calder, et incapable de pleinement le payer, on lui donne le club avec lequel il ira chercher trois autres Coupe Stanley. Il aura été immense pour la LNH.

San Jose: Patrick Marleau (1111 pts)

Seattle: Jared McCann (50 pts)

St-Louis: Bernie Federko (1073 pts)

Tampa Bay: Steve Stamkos (972 pts)

Toronto: Mats Sundin (987 pts)

Vancouver: Henrik Sedin (1070 pts)

Vegas: Jonathan Marchessault (301 pts)

J'ai un immense respect pour les Martin St-Louis, Arber Xehkaj, Mark Giordano et autres Jonathan Marchessault sur lesquels peu avaient investi sinon presque personne. Le petit gars de Cap-Rouge, non seulement personne ne l'a jamais repêché, mais une fois qu'il a fait sa route quand même, a toujours dû prouver que tous les dépisteurs se trompaient sur lui. Columbus lui fait faire un essai de 2 matchs, ce ne sera pas convaincant pour eux ce petit centre de 5'09. Dans le club école, il fait flèche de tout bois. Il fait partie des matchs des étoiles. Il a une réelle valeur. Columbus l'échange donc au Lightning, avec Dalton Smith, en retour de Dana Tyrell et Matt Taormina. Quand Jonathan Drouin est malade, c'est Marchessault qui est rappelé pour jouer. Quand Ryan Callahan doit se faire faire une opération, c'est aussi Jon qui se fait rappeler. En séries, contre Montréal, il est du match gagné par TB 4-1 contre Montréal, qui élimine les Canadiens. Je le remarque pour la première fois. Il a du chien. Je l'aime beaucoup. Tout le monde devrait. Mais pas le Lightning. Devenu agent libre après trois ans à Tampa Bay, on ne se lui fait plus d'offres. Il a pourtant fait 18 pts en 45 matchs sur une troisième, parfois 4ème ligne. Son utilisation était rare, mais il donnait vraiment tout ce qu'il pouvait. Son coeur trainait presque sur la glace. L'autre club de la Floride le choisit donc pour un contrat de deux ans, en 2016. 

Marchessault ne fera pas moins de 30 buts avec les Panthers. Il est 3ème marqueur du club. Derrière Barkov et Trocheck. 3 pts derrière ce dernier et 1 pt sous Barkov. Personne du club n'est meilleur que lui pour faire des buts. Mais la Floride commet l'erreur de ne pas le protéger quand les Golden Knigts font leur entrée dans la LNH. Vegas sait ce qu'il fait en prenant Jonathan. Il va chercher un fort travaillant. Avec Vegas, il répète son excellente saison précédente mais obtient cette fois, 75 pts en 77 matchs. Le club de rejetés de la LNH se rend en finale dès sa première année d'existence, en partie grâce à des grands coeurs comme lui. En 20 matchs de séries, dans une cause perdante, il obtient 21 gros points. Sa valeur est indispensable. Son unique saison complète sera la suivante. On lui greffera un "A" d'assistant capitaine, au gilet, tellement ce rejeté est important. Il connait des saisons des 47 et de 44 points où il sera affecté par les blessures. L'an dernier, en 76 matchs, il obtient 66 points. Il refait, entre autre, 30 buts. Cette saison, il a 10 pts en 13 matchs(au moment d'écrire ceci)et est encore leader de son club. Il mérite son A. Jonathan ne fera que bonifier son leadership comme meilleur pointeur de la jeune histoire de la franchise, encore cette année. 

Washington: Alex Ovechkin (1410 pts)

Winnipeg: Blake Wheeler (757 pts)

Au Québec, on nait parfois des patins aux pieds...pour vrai.

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